Yawatani
Le Haut commissariat au plan ne nous apprend rien. On se doutait bien que «les dépenses alimentaires au cours du mois du Ramadan étaient les plus élevées de l'année» au Maroc. Les indicateurs mensuels de la consommation des ménages comparés des deux dernières années en disent long. Selon la dernière note de conjoncture du HCP du mois de juillet, «les dépenses alimentaires en 2007 ont été supérieures de 18,6% au niveau national, de 13,2% dans le milieu urbain et 19,3% dans le monde rural». Mais ce dont on s'attendait le moins, par contre, c'est de voir les fruits frais arriver en tête des produits les plus consommés pendant le Ramadan. Que préfèrent manger les Marocains au ftour ?

 

· Pour la 1re fois, une enquête du HCP détaille les dépenses
· L'enseignement, la culture et les loisirs relégués au second plan


A en croire les enquêteurs du Plan, l'augmentation des dépenses alimentaires des ménages au cours du Ramadan s'explique par le fort engouement pour «les produits riches en protéines animales et végétales». En plus des fruits frais dont le budget consenti au Ramadan dernier a plus que doublé, à 104,1% de progression par rapport au reste de l'année, le lait et produits laitiers tiennent leur rang. Ils ont augmenté de 62,2%, les boissons de 58,8%, notamment les eaux en bouteille. Les viandes et volailles n'ont augmenté que de 22,9%. Faut-il imputer cette hausse de la demande alimentaire à l'augmentation «traditionnelle» du coût de la vie au mois de Ramadan ou à la spéculation conjoncturelle des commerces saisonniers? L'enquête ne permet pas de se faire une idée précise là-dessus. En tout cas, la modification des comportements alimentaires des ménages marocains, voire leurs comportements tout court, ne fait aucun doute. L'indice du coût de la vie a enregistré 1,3% au Ramadan 2007, soit la plus forte augmentation, du fait essentiellement de la hausse des prix des produits alimentaires de 2,7%. Les légumes et fruits frais avec 7,8% et 7,6% arrivent en tête, suivis du lait, produits laitiers et ?ufs avec 3,7%. Les fruits secs ont augmenté eux aussi de 3,4%. «Pour faire face à l'augmentation de la consommation alimentaire pendant le Ramadan, les ménages ont tendance pour l'essentiel à réduire le budget non alimentaire». Voilà qui justifierait l'augmentation de 0,2% enregistrée sur les produits non alimentaires. En mettant la pédale douce sur le budget non alimentaire, les ménages arrivent à financer, à hauteur de 95%, l'augmentation du budget alimentaire. «Cette réduction ne s'opère pas dans les mêmes proportions pour toutes les couches sociales», fait remarquer le HCP. Seulement, la réduction de ces dépenses «se fait au détriment de l'enseignement, des loisirs et de la culture». Ces 3 postes de dépenses ont vu leur budget réduit de 24,1% au Ramadan dernier. De même, le transport et la communication ont cédé 20%, l'hygiène et soins de santé 14,4%, l'habitation et l'énergie 7%. Les équipements ménagers affichent, eux, un recul de 3,9%.

--------------------------------------------------------------------------------


Richesse alimentaire



AU même titre que le GMT+1 est bénéfique pour notre économie (sa reconduction est en débat), «le mois de Ramadan éradique la pauvreté alimentaire, réduit l'inégalité et atténue la pauvreté», déclame le HCP. Selon le Plan, la répartition des dépenses de consommation est moins inégalitaire au cours du Ramadan. En 2007, «la dépense totale des 20% les plus aisés des ménages, qui est de 6,4 fois celle des 20% les moins aisés au mois de Ramadan, a été de 7,2 fois pour le reste des mois de l'année». Même la pauvreté ne fait pas le poids pendant le Ramadan. De 9,3% le reste de l'année, son taux est tombé à 6,1% en 2007.

L'EconomisteLe Haut commissariat au plan ne nous apprend rien. On se doutait bien que «les dépenses alimentaires au cours du mois du Ramadan étaient les plus élevées de l'année» au Maroc. Les indicateurs mensuels de la consommation des ménages comparés des deux dernières années en disent long. Selon la dernière note de conjoncture du HCP du mois de juillet, «les dépenses alimentaires en 2007 ont été supérieures de 18,6% au niveau national, de 13,2% dans le milieu urbain et 19,3% dans le monde rural». Mais ce dont on s'attendait le moins, par contre, c'est de voir les fruits frais arriver en tête des produits les plus consommés pendant le Ramadan. Que préfèrent manger les Marocains au ftour?
A en croire les enquêteurs du Plan, l'augmentation des dépenses alimentaires des ménages au cours du Ramadan s'explique par le fort engouement pour «les produits riches en protéines animales et végétales». En plus des fruits frais dont le budget consenti au Ramadan dernier a plus que doublé, à 104,1% de progression par rapport au reste de l'année, le lait et produits laitiers tiennent leur rang. Ils ont augmenté de 62,2%, les boissons de 58,8%, notamment les eaux en bouteille. Les viandes et volailles n'ont augmenté que de 22,9%. Faut-il imputer cette hausse de la demande alimentaire à l'augmentation «traditionnelle» du coût de la vie au mois de Ramadan ou à la spéculation conjoncturelle des commerces saisonniers? L'enquête ne permet pas de se faire une idée précise là-dessus. En tout cas, la modification des comportements alimentaires des ménages marocains, voire leurs comportements tout court, ne fait aucun doute. L'indice du coût de la vie a enregistré 1,3% au Ramadan 2007, soit la plus forte augmentation, du fait essentiellement de la hausse des prix des produits alimentaires de 2,7%. Les légumes et fruits frais avec 7,8% et 7,6% arrivent en tête, suivis du lait, produits laitiers et ?ufs avec 3,7%. Les fruits secs ont augmenté eux aussi de 3,4%. «Pour faire face à l'augmentation de la consommation alimentaire pendant le Ramadan, les ménages ont tendance pour l'essentiel à réduire le budget non alimentaire». Voilà qui justifierait l'augmentation de 0,2% enregistrée sur les produits non alimentaires. En mettant la pédale douce sur le budget non alimentaire, les ménages arrivent à financer, à hauteur de 95%, l'augmentation du budget alimentaire. «Cette réduction ne s'opère pas dans les mêmes proportions pour toutes les couches sociales», fait remarquer le HCP. Seulement, la réduction de ces dépenses «se fait au détriment de l'enseignement, des loisirs et de la culture». Ces 3 postes de dépenses ont vu leur budget réduit de 24,1% au Ramadan dernier. De même, le transport et la communication ont cédé 20%, l'hygiène et soins de santé 14,4%, l'habitation et l'énergie 7%. Les équipements ménagers affichent, eux, un recul de 3,9%.

--------------------------------------------------------------------------------


Richesse alimentaire



AU même titre que le GMT+1 est bénéfique pour notre économie (sa reconduction est en débat), «le mois de Ramadan éradique la pauvreté alimentaire, réduit l'inégalité et atténue la pauvreté», déclame le HCP. Selon le Plan, la répartition des dépenses de consommation est moins inégalitaire au cours du Ramadan. En 2007, «la dépense totale des 20% les plus aisés des ménages, qui est de 6,4 fois celle des 20% les moins aisés au mois de Ramadan, a été de 7,2 fois pour le reste des mois de l'année». Même la pauvreté ne fait pas le poids pendant le Ramadan. De 9,3% le reste de l'année, son taux est tombé à 6,1% en 2007.

L'Economiste

Ajouter un Commentaire

Les points de vues exprimés dans les commentaires reflètent ceux de leurs auteurs mais ne reflètent pas nécessairement le point de vue officiel de Yawatani.com qui, par conséquent, ne pourra en être tenu responsable.
De plus, Yawatani.com se réserve le droit de supprimer tout commentaire qu'il jurera non approprié.


Code de sécurité
Rafraîchir

Ecouter la radioNewsletter

Hadith du jour

  • Abû Hurayra rapporte : le Prophète ( paix et salut sur lui) dit : « Il y a des Anges de Dieu qui font le tour des voies et des chemins sur terre pour chercher les assemblées Lire la suite

    Abû Hurayra rapporte : le Prophète ( paix et salut sur lui) dit : « Il y a des Anges de Dieu qui font le tour des voies et des chemins sur terre pour chercher les assemblées de Dhikr (invocations de Dieu). Dés qu’ils trouvent une assemblée de Dhikr, ils s’appellent et enveloppent de leurs ailes cette assemblée jusqu’au ciel inférieur.

    Abû Hurayra rapporte : le Prophète ( paix et salut sur lui) dit : « Il y a des Anges de Dieu qui font le tour des voies et des chemins sur terre pour chercher les assemblées de Dhikr (invocations de Dieu). Dés qu’ils trouvent une assemblée de Dhikr, ils s’appellent et enveloppent de leurs ailes cette assemblée jusqu’au ciel inférieur.

  • 1
  • 2
  • 3
  • 4
  • 5

Horaires des prières

Pays:
Ville:
Autres options
Année:
Mois:
Latitude:
Longitude:
Time Zone:
DST:
Méthode:
Format heure:

Afficher le mois