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- Publication : 2 novembre 2007
"Si nous devons continuer en tant que nation à célébrer Noël —et ce serait très difficile à supprimer de la vie nationale même si nous le voulions— alors les instances publiques devraient également marquer les célébrations des religions importantes", écrit l’IPPR dans son rapport "Le pouvoir d’appartenance", consacré à l’identité, la citoyenneté et la cohésion communautaire, dont l’AFP a obtenu copie.
Centre de recherche considéré comme proche du parti travailliste au pouvoir, l’IPPR a souligné que "la neutralité culturelle a vocation à ne jamais être atteinte". "Aucun Etat ne peut jamais parvenir à effacer entièrement l’empreinte culturelle, ethnique de ses pères fondateurs ou à se priver des évolutions culturelles liées à des groupes spécifiques", a expliqué l’Institut.
Langue, calendrier et héritage représenté notamment par églises, bâtiments publics, musées, bibliothèques ou encore archives "seront inévitablement dominés par les religions et cultures existant de longue date". "Dans ces circonstances, un traitement égalitaire implique que nous procédions à une reconnaissance publique des cultures et traditions des minorités", a préconisé l’institut. D’autant, soulignent les auteurs du rapport, que "nous ne pouvons plus nous définir comme une nation chrétienne, ni particulièrement religieuse. L’empire a disparu, la fréquentation des églises est à un niveau historiquement bas (...)", ont-ils relevé.
Le Royaume-Uni a été agité en décembre l’an dernier par un débat sur la célébration de Noël, quand des entreprises et des écoles avaient interdit toute référence à cette fête chrétienne pour ne pas froisser les autres confessions.
Source : AFP
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