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Pour le DG de 2M, il s’agit d’une trilogie qui a nécessité plus d’un an de travail et dont l’objectif premier est de raconter aux jeunes générations le chemin du Maroc vers la liberté.

L’histoire de l’indépendance du Maroc comme jamais racontée auparavant. C’est ce que promet la toute dernière réalisation de Ahmed El Maanouni. «Mohammed V, les Chemins de la Liberté» est une trilogie documentaire produite par 2M qui a choisi de célébrer le 60ème anniversaire du retour de feu Mohammed V de l’exil à travers la diffusion de cet important travail de mémoire les 15, 22 et 29 novembre.

Si les anciennes générations ont vécu et vu leurs parents raconter la Marche Verte, celles toutes jeunes n’ont pas eu ce privilège d’approcher ces bribes d’histoire avec la même sensibilité. Grâce à la dernière œuvre du réalisateur Ahmed El Maanouni et sur initiative de 2M, une relecture originale et fidèle de cet évènement historique leur sera offerte dans le cadre de l’émission «Des Histoires et des Hommes». Pour Salim Cheikh, directeur général de la chaîne, il s’agit là d’une trilogie qui a nécessité plus d’un an de travail et dont l’objectif premier est de raconter aux jeunes générations le chemin du Maroc vers la liberté. «Cet important travail de mémoire ouvrira aux téléspectateurs une fenêtre sur cette période clé de l’histoire du Royaume, à travers une écriture originale et fascinante», a-t-il fait savoir.

Pour faire revivre cette époque, il n’a pas été question de réincarner des rôles. Le réalisateur a choisi de faire appel à des témoins historiques. Certains ont été jusque-là dans l’ombre, d’autres sont des personnalités connues mais, ce qui est sûr, c’est qu’ils ont tous un vécu et une histoire personnels avec la Marche Verte et ce moment où l’exil de Feu Mohammed V à Madagascar a pris fin. «La lutte pour l’Indépendance y est racontée de manière captivante à travers le vécu de familles de résistants, des récits d’historiens et des témoignages de personnages, inconnus ou personnalités, qui ont vécu cette période. Ils donnent vie et relief à une épopée que les nouvelles générations ne connaissent qu’à travers les manuels scolaires», explique une source à 2M. La grande particularité et sensibilité de ce récit réside dans le fait que la trilogie met en vedette des personnages féminins. Il s’agit essentiellement de Mmes Sedki, Khaddouj Slimani, Aïcha Tahiri, Mansour, Najia Mekouar, Khadija Bennouna et autres dépositaires de mémoire dont le récit de la naissance du Maroc d’aujourd’hui est chargé de vécu.

Pour Ahmed El Maanouni, sa trilogie raconte «la relation intime d’un destin exceptionnel avec celui de simples citoyens dont l’histoire personnelle croise l’Histoire du Maroc. Elle permet de mettre en lumière l’héritage citoyen du symbole de la nation, Mohammed V».  A noter par ailleurs que Ahmed El Maanouni n’en est pas à son premier essai d’interrogation de l’histoire et de la mémoire marocaine. Il est entre autres le réalisateur de l’un des titres les plus emblématiques du cinéma marocain, «Alyam, Alyam», réalisé en 1978 et premier film marocain sélectionné au Festival de Cannes. Son second film Transes (1982) est devenu un film culte continuellement célébré, restauré par la World Cinema Foundation et présenté par Martin Scorsese au Festival de Cannes dans le cadre des Cannes Classics en 2007. Son prochain film, Julie-Aïcha, produit en 2015 et prévu pour 2016, est une comédie sur l’identité et la transmission entre les générations.

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