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Camilo Villarino, le chef de cabinet d’Arancha González Laya, ancienne ministre des Affaires étrangères, est celui qui a ordonné à l’état-major de l’armée de l’air de ne pas soumettre Brahim Ghali, le leader du Front Polisario et sa suite au contrôle « des douanes ou de l’immigration » avant leur entrée sur le territoire espagnol.

Dans une déclaration à laquelle OKDIARIO a eu accès, Camilo Villarino Marzo, bras droit et personne de confiance de Gonzalez Laya dont il était le chef de cabinet, avoue qu’il a contacté par téléphone le 18 avril le « général Francisco Javier Fernández Sánchez, le deuxième chef d’état-major de l’air » afin qu’il ne fasse pas subir à Ghali et ses accompagnants les contrôles « douaniers ou de l’immigration ». Selon lui, « cette demande était parfaitement compatible tant avec la pratique établie qu’avec la législation en vigueur ». Le document est déjà transmis au tribunal d’instruction de Saragosse, précise la même source.

Le Maroc avait donc raison de désigner l’ancienne ministre espagnole des Affaires étrangères comme étant la responsable de l’entrée du leader du Front Polisario en Espagne. Son bras droit et directeur de cabinet reconnaît qu’il est à la base de l’accueil de Brahim Ghali à l’hôpital San Pedro de Logroño sous une fausse identité, après avoir autorisé l’avion médicalisé qui le transportait depuis l’Algérie à atterrir sur la base militaire de Saragosse.

Mais il faut admettre que sans l’autorisation présidentielle de Pedro Sanchez, Laya n’aurait pas pu instruire son chef de cabinet et lui à son tour, n’aurait pas pu donner des consignes à l’état-major de l’armée de l’air, souligne la même source qui en vient à la conclusion que l’arrivée de Brahim Ghali était préparée avec minutie. La preuve, il a atterri sur une base militaire et non dans un aéroport ordinaire, fait observer la même source.

Le leader du Front Polisario a comparu par visioconférence le 1ᵉʳ juin devant le juge Santiago Pedraz qui a été saisi de deux plaintes contre lui pour viol, meurtre, torture, enlèvement et diverses violations de droits de l’Homme. Après l’audience où aucune charge n’a été retenue contre lui, il est retourné en Algérie au petit matin du 2 juin.

 

bladi

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