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- Publication : 3 janvier 2019
Après les menaces proférées via ses médias, contre les organisateurs du rallye-raid international Africa EcoRace, attendu lundi 7 janvier à Dakhla, avant de traverser la région de Guerguarat, le polisario s'est rétracté et nie, par la voix de l'un de ses dirigeants, toute intention hostile.
Après avoir rué dans les brancards (médiatiques) à l'encontre du Rallye-raid international, Africa EcoRace, attendu le 8 janvier à Guerguarat, en provenance de Dakhla, le front séparatiste du Polisario s'est rétracté en niant toute intention d'envoyer à nouveau ses éléments armés dans cette région pour tenter d'empêcher le passage des participants à cette grand-messe sportive annuelle. Dans une déclaration à un site de propagande séparatiste, un dirigeant du FP a en effet démenti toute nouvelle incursion armée de ses éléments à Guerguarat.
Sous le coup de l'injonction ferme du Conseil de sécurité, qui lui avait intimé dans ses dernières résolutions (2414 et 2440, respectivement adoptées fin avril et fin octobre 2018) un retrait immédiat et défintif de la région de Guerguarat, entre autres localités situées à l'est du dispositif de défense marocain, notamment Bir Lahlou et Tifariti, relevant de la zone tampon, le front séparatiste du Polisario craint en effet des représailles de la part de l'instance décisive des Nations unies.
Les menaces dernièrement proférées par ce front à la solde d'Alger via ses ouailles médiatiques ont remis à l'esprit ses pratiques de gangstérisme quand, à l'occasion du passage du rallye-raid international, début janvier 2018, il avait envoyé une escouade d'éléments armés à Guerguarat, où ils avaient dressé un barrage et des tentes, multipliant ainsi les provocations à l'encontre des participants, notamment ceux dont les véhicules portaient les couleurs du royaume du Maroc.
Des pratiques de piraterie qui avaient amené les autorités marocaines à protester vivement auprès des Nations unies, avant que le Conseil de sécurité ne se saisisse de l'affaire et somme le front séparatiste de procéder à un retrait immédiat de Guerguarat, lui enjoignant égalemùent de "s'abstenir de toute action susceptible de modifier le statut juridique de la zone tampon" censée être démilitarisée en vertu de l'accord de cessez-le-feu signé le 6 novembre 1991.
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