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- Publication : 19 mars 2018
Le « sage » de la gauche marocaine nie tout changement d’avis sur l’affaire Bouachrine et réitère sa solidarité avec le directeur de publication et éditorialiste du quotidien Akhbar Al Yaoum.
Et c’est lors d’un entretien téléphonique avec Le Site info que Mohamed Bensaïd Aït Idder a confirmé ce qu’il pense de cette affaire de moeurs pour laquelle Taoufik Bouachrine est jugé depuis le 8 mars courant. Ceci, après que quatre plaignantes, dont il a tu les noms, lui avait rendu visite sur leur demande.
« Je les ai reçues et je les ai écoutées avec une grande attention. Après, je leur ai conseillé de s’adresser au Mouvement des femmes au Maroc, ainsi qu’aux dirigeants du Parti socialiste unifié afin qu’elles puissent expliciter davantage leur dossier », a déclaré Aït Idder. Et d’ajouter qu’au cas où les conditions d’un procès juste et équitable seraient réunies, justice serait faite et innocenterait qui le mérite et condamnerait qui est coupable.
Concernant son avis sur l’affaire, il a nié ce que prétendent d’aucuns et a assuré que son opinion n’a pas changé d’un iota quand à sa solidarité avec Bouachrine. Aït Idder a ainsi contesté la façon dont le directeur de publication d’Akhbar Al Yaoum a été arrêté et qui aurait dû, après les plaintes, rester en liberté provisoire en attendant les conclusions de l’enquête. Il dit également se demander encore si l’affaire a réellement des connotations sexuelles ou s’il ne s’agit pas plutôt de règlements de comptes politiques en rapport avec la liberté d’expression.
Et le fondateur du mouvement de la Gauche socialiste unifiée de conclure que le Maroc vit dernièrement une situation assez floue. Ce qui, assure-t-il, ne permet pas de déceler le vrai du faux.
lesiteinfo
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