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- Publication : 20 février 2018
Annoncée tambour battant, la "conférence" que se proposaient d’organiser, lundi soir au Parlement Européen, les séparatistes et leurs soutiens traditionnels au sein de l’hémicycle, s’est transformée en un conciliabule réunissant une quinzaine de personnes.
Constatant le peu d’engouement que leur annonce postée sur tous les supports a suscité, les organisateurs ont opté pour le huis clos, décrétant qu’il s’agit de la réunion d’un groupe de travail.
Les initiateurs de la pseudo-conférence organisée avec l’appui du groupe confédéral de la Gauche unitaire européenne/Gauche verte nordique (GUE/NGL) avaient pourtant annoncé la participation de 22 organisations syndicales qui viendraient de pas moins de sept pays (Belgique, Argentine, France, Italie, Portugal, Suède, Espagne), ainsi que de la Confédération syndicale internationale (CSI).
Les séparatistes, s’appuyant sur leurs soutiens habituels au Parlement européen avec lesquels ils partagent la haine du Maroc, sont rompus à de telles pratiques propagandistes superfétatoires.
Leur stratagème tombe toujours à l’eau et, au lieu de déboucher sur du concret, leurs "manifestations" sont désormais boudées dans la capitale européenne. Ils se retrouvent en fin de compte à brasser du vent. Et pour cause, les travailleurs du Sahara que cette conférence ratée était censée défendre sont membres, à l’instar de leurs concitoyens dans les autres régions du Maroc, des multiples centrales syndicales que l’ouverture démocratique et le pluralisme autorisent depuis des décades dans le Royaume.
Mais pourquoi donc organiser ou plutôt tenter d'organiser un simulacre de conférence à ce timing précis? La réponse est pourtant simple. Le Maroc est en train de gagner de plus en plus de terrain dans les différents forums internationaux à la faveur d'une diplomatie dynamique et décomplexée.
La réintégration de l'Union africaine, le rôle de stabilisateur qu'il joue dans la région sud de la Méditerranée, sa vision proactive dans la gestion des dossiers épineux comme celui de la migration et de la lutte contre le terrorisme, son modèle de développement intégré, son approche multidimensionnelle en matière de déradicalisation convoitée d'ailleurs au-delà des frontières, l'élan de soutien qu'il suscite autour de la proposition d'autonomie dans les provinces du Sud et l'unanimité et la force du front intérieur autour de la question nationale sacrée sont autant d'éléments qui font jaser les ennemis de l'intégrité territoriale.
Ils ne ratent d'ailleurs aucune occasion de tenter de porter atteinte aux intérêts du Maroc. Que les auteurs de cette initiative mort-née sachent que les travailleurs du Sahara, dont les intérêts sont mieux défendus par les syndicats auxquels ils adhèrent, sont les premiers à se mobiliser chaque fois que le devoir national les appelle, particulièrement lorsqu'il s’agit de la défense de l’intégrité territoriale du Maroc.
Les auteurs d’un tel conciliabule auraient dû dépenser leur énergie en se penchant sur le calvaire des populations des camps de Tindouf maintenues dans des conditions inhumaines et privées des droits les plus élémentaires. Ils auraient dû réclamer des enquêtes sur les détournements massifs de l'aide humanitaire européenne par le Polisario, révélée par le rapport de l'OLAF et maintes fois dénoncés par le HCR, le PAM et d’autres organisations internationales.
Ils auraient dû demander des comptes à l'Algérie qui finance et héberge sur son territoire à Tindouf le mouvement séparatiste du Polisario pour créer un État factice au Maghreb et qui bloque tous les efforts de la communauté internationale pour une solution du conflit du Sahara basée sur une autonomie avancée dans le cadre de la souveraineté marocaine et une intégration économique et sécuritaire régionale.
le360
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