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- Publication : 31 mai 2017
Éclats de voix en plein conseil de gouvernement, chamailleries entre ministres et secrétaires d’état, empoignades au parlement devant des parlementaires abasourdis, les divergences et les querelles au sein du gouvernement apparaissent au grand jour devant un El Othmani impuissant.
Il était dit dès sa nomination que le chef du gouvernement aurait bien du mal à tenir en main les membres de son équipe que tout oppose En concoctant sa majorité , El Othmani avait sans foute tout prévu, sauf l’incompatibilité entre responsables de partis différents s’occupant du même département. A l’exception de celui du tourisme et l’artisanat, tous les autres connaissent des luttes intestines entre ministres et secrétaires d’état sur le partage des responsabilités et la délimitation des champs de compétences au point que les cadres de ces départements ne savent plus pour qui ils travaillent et au point de redouter des sanctions au moindre faux pas en écoutant et suivant les ordres soit du ministre soit su secrétaire d’état qui lui dispute les prérogatives sur tel ou secteur donné. Pour l’instant et donnant l’impression de marcher sur des œufs, le chef du gouvernement refuse tout arbitrage et renvoie sans cesse ses décisions à plus tard pour éviter que cette coalition fragile qui se fissure de toutes parts n’éclate en mille morceaux et ne soit enterrée comme le prédisent les fossoyeurs, qui ne donnent au gouvernement, la crise du Rif aidant, que quelques mois encore à vivre.
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