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- Publication : 17 mai 2016
Rabat : La cour des comptes a publié un rapport d’évaluation de la gestion des catastrophes naturelles au Maroc. Le constat est des plus alarmants.
En effet, la cour des comptes, que préside l’ancien Premier-Ministre, Driss Jettou, a donné publication d’un rapport consacré à l’évaluation des capacités de l’Etat à gérer les catastrophes naturelles, leur retombées, humaines, matérielles, économiques, sociales et environnementales.
Face à cette recrudescence des catastrophes naturelles, là où d’autres pays dans le monde se dotent de départements ou même de ministères dont la seule mission et d’élaborer et d’exécuter des stratégies de gestions des urgences et des catastrophes, au Maroc il n’en est rien.
La cour des comptes a commencé par établir un constat des plus alarmants: à cause des changements climatiques, phénomène dangereux observé au niveau de la planète, le Maroc a subi ces dernières années, une aggravation des fréquences de survenues des catastrophes naturelles.
La cour des comptes en a dit :
‘‘On remarque que les sinistres majeurs ont été multipliés presque par quatre entre 1980 – 2000 et presque vingt-deux fois entre 2000 – 2014.’’
Face à cette recrudescence des catastrophes naturelles, là où d’autres pays dans le monde se dotent de départements ou même de ministères dont la seule mission et d’élaborer et d’exécuter des stratégies de gestions des urgences et des catastrophes, au Maroc il n’en est rien.
Source Cour des Comptes
La cour des comptes a rappelé à cet égard :
Et la cour des comptes de citer le Roi Mohammed VI pour étayer son constat. Le souverain avait déclaré dans un discours prononcé à Al Hoceima, le 25 mars 2004 :
‘‘Les inondations de novembre 2014, dans les provinces du sud et avant elles, le séisme d’Al Hoceima du 24 février 2004, ont mis à découvert plusieurs faiblesses liées à la vulnérabilité du tissu socioéconomique et des infrastructures de base, ainsi que des insuffisances sur le plan institutionnel, technique, et organisationnel de la gestion des catastrophes’’.
Et la cour des comptes de citer le Roi Mohammed VI pour étayer son constat. Le souverain avait déclaré dans un discours prononcé à Al Hoceima, le 25 mars 2004 :
«Nous avons toujours eu à cœur de (..) tenir le langage de la franchise. C'est dans cet esprit, aujourd'hui encore que Nous (..) disons que nous avons identifié (..) les lacunes et les carences à l'occasion de cette épreuve. Nous avons, néanmoins, à l'égard de nous-mêmes, un devoir de franchise qui nous impose de reconnaître que nous ne sommes pas suffisamment aptes à faire face à des situations d’urgence (...)».lire la suite sur lemag.ma
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