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Malgré ses richesses, l’Algérie est un pays qui connait un taux élevé de chômage des jeunes (67%). Par ailleurs au-delà d’un système politique verrouillé, des atteintes graves aux droits de l’homme continue d’être constaté.

Alors que le régime algérien s’enorgueillit de milliards de richesses en réserve de changes, 67% de la jeunes algériens en âge de travailler sont au chômage.

Pendant plusieurs années, le régime algérien s’est enorgueilli d’avoir réserves de changes importantes de plusieurs milliards de dollars (le chiffre de 200 milliards a souvent été avancé), de ne pas avoir de dettes, de prêter de l’argent au FMI. Cependant, une réalité vient démentir se constat : 67% des jeunes algériens en âge de travailler sont au chômage. 
En effet, cette richesse en numéraires de la rente pétrolière est fictive : l’effondrement du cours du pétrole a fait disparaitre des réserves de changes lesquelles n’ont jamais n’ont jamais été investi dans l’économie réel. Ainsi, pour une grande majorité des jeunes algériens seule l’émigration vers l’Europe constitue le seul horizon à leur détresse. 

 Un système marqué par des graves violations des droits de l’homme.

Un système de privation des droits et libertés touche essentiellement les minorités enclines à s’opposer au régime. Ainsi, des centaines de militants politiques et acteurs associatifs issue des mouvements de contestations kabyles sont contraint à l’exile. 
Par ailleurs, une répression féroce contre les populations marginalisées des régions pétrolifères, c’est d’avantage accru ses dernières années ( les revendications portant sur « l’emploi des jeunes, la justice et la démocratie »). 
En 2015, le Maroc à travers ses émissaires à l’ONU révélait qu’il soutenait la cause légitime « du peuple kabyle qui a 5000 ans d’histoire et composé d’une population de 9 millions d’habitants ». 

 Une constitution algérienne constamment révisée.

Au lendemain de son indépendance (1963), l’Algérie s’improvise sur le modèle français de la 5ème république (régime présidentiel fort). Aujourd’hui, s’est encore inconsciemment sur le modèle du général De gaulle que se construit l’imaginaire politique en Algérie, l’idée paternaliste « d’un président seul à diriger le pays » conduit à passionner « des élections présidentielles sans enjeux » autour « de la figure du présidentiable ». 

Ainsi, « la réécriture permanente » d’une constitution algérienne qui n’est que le paravent du régime en place, n’affecte en rien une réalité qui exclu le peuple algérien de la sphère et de la décision politique (main mise du régime militaire sur « l’argent du pétrole et le pouvoir politique »).

Yawatani.com et lemag

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