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D’origine marocaine, Meryem El Mehdati vient de publier Supersaurus. Dans son livre, celle qui a grandi à Puerto Rico aux îles Canaries, dénonce entre autres les discriminations envers les femmes, le chômage des jeunes et l’hyper-tourisme de l’archipel.

 

Meryem, « très calme et réservée », selon ses propres mots, raconte dans ce premier ouvrage l’histoire d’une fille, Meryem, fille d’immigrés, qui fait face à la dure réalité du chômage des jeunes aux îles Canaries avec toutes ses stations balnéaires et son hyper-attractivité touristique. Mais il ne s’agit pas d’une autobiographie, souligne-t-elle d’entrée dans un entretien à Metal Magazine. « 99 % de Supersaurus est une pure fiction… La plupart des gens ne croient pas qu’une femme puisse écrire un roman dont le protagoniste est une femme sans que cela soit automatiquement qualifié d’autobiographie… », explique-t-elle.

Pour l’auteure, il est de plus en plus difficile pour les jeunes d’exercer le métier de leurs rêves. « Les gens ont généralement des boulots plus ou moins acceptables qui leur permettent de subvenir à leurs besoins vitaux. En fait, chaque jour, il y a plus de gens qui admettent qu’ils détestent faire leur travail, mais qui continuent de le faire malgré tout parce que c’est un cycle infernal et il est impossible de s’en sortir », analyse Meryem.

« Personne ne veut échouer, l’échec est quelque chose à éviter à tout prix. Je n’ai jamais eu peur de décevoir mes parents, car depuis mon plus jeune âge, ils m’ont appris que ma valeur en tant que personne humaine ne réside pas dans mes mérites académiques ou professionnels ou dans les choses matérielles. Nous méritons tous dignité, respect et amour. Cependant, nous vivons dans un monde extrêmement compétitif où nous devons être les meilleurs 24 heures sur 24. […] Être juste bon n’est pas une option, surtout quand vous êtes une femme », développe la jeune femme d’origine marocaine.

Meryem aborde aussi dans son roman le chômage des jeunes dans une société espagnole « ouverte et multiculturelle », sans oublier l’hyper attractivité touristique des îles Canaries. « Il y a des zones où il n’y a ni centre de santé, ni bibliothèque, ni librairie, seulement des centres commerciaux et des hôtels réservés aux touristes… », déplore-t-elle, dénonçant par ailleurs les discriminations envers les femmes.

 

bladi

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