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En 2020, alors que la crise sanitaire avait atteint son pic avec son bouleversement dans le monde, du travail et sur le plan social, les migrants, notamment les membres de la communauté marocaine basée à l’étranger ont montré leur ferme détermination à aider leurs proches et familles au pays, en leur envoyant de l’argent.

Ce geste représente un grand sacrifice, a affirmé mercredi, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des envois de fonds à la famille, appelant les pays à continuer leur soutien à ces travailleurs exceptionnels.

Contre toute attente, les envois de fonds des MRE vers leurs pays d’origine ont résisté à la crise, même si ces transferts ont chuté quelque peu. A cela, plusieurs raisons, a indiqué le patron de l’ONU. « Les migrants mettent au premier plan les besoins de leur famille, réduisant leur consommation personnelle et puisant dans leurs économies ». Ainsi, d’après les données de la Banque Mondiale, les envois de fonds aux pays à faible revenu ou à revenu intermédiaire par les migrants ont seulement régressé de 1,6% en 2020, comparativement à 2019 pour s’établir à 540 milliards de dollars.

La seconde raison est liée aux changements de comportement des migrants, ainsi que des membres de la diaspora en 2020. Très vite, a souligné le Fonds international de développement agricole (FIDA), ceux-ci, tout comme leurs familles se sont adaptés aux technologies numériques. Ainsi, avec la numérisation des transferts de fonds, les transferts de fonds par téléphone ont grimpé de 65% en 2020. Plus de 200 millions de travailleurs migrants transfèrent à plus de 800 millions de membres de leur famille de l’argent dans leur pays d’origine. Les flux des envois de fonds des migrants sont trois fois plus importants que le soutien officiel au développement à l’étranger.

Dans ce sens, les efforts doivent continuer pour aider et protéger les migrants qui ont joué un grand rôle durant la pandémie, a ajouté Guterres, précisant qu’ « il est essentiel, pour la santé et la sécurité de tous, de veiller à ce que tous les migrants, quel que soit leur statut juridique au regard de l’immigration, soient intégrés aux plans de distribution du vaccin contre le Covid-19 ». Il faut également chercher à réduire davantage les coûts de transfert, conformément au Programme de développement durable à l’horizon 2030, et pour faciliter l’inclusion financière des migrants et de leurs familles, surtout dans les zones rurales pauvres. Car, « le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, offre un cadre unifié pour de telles actions », a conclu le Secrétaire général de l’ONU.

 

bladi

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