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À l’heure où le débat sur la représentativité des Noirs dans la société française refait surface après la mort de George Floyd aux États-Unis, le 25 mai, groupe de parlementaires reçoit, mercredi 1er juillet, un livret rassemblant les parcours de cent combattants de la seconde guerre mondiale issus des colonies dont marocaine.

 

"La France a une part d’Afrique en elle. Notre gratitude doit être impérissable. Je lance un appel aux maires de France pour qu’ils fassent vivre par le nom de nos rues et de nos places la mémoire des combattants africains", avait lancé Emmanuel Macron, le 15 août 2019 à Saint-Raphaël (Var), lors des commémorations du 75ᵉ anniversaire du débarquement de Provence.

Près d’un an après cette annonce, les choses se précisent. Au lendemain du second tour des élections municipales, Geneviève Darrieussecq, secrétaire d’État auprès de la ministre des Armées, remet à un groupe de parlementaires, mercredi 1er juillet, un livret intitulé Aux combattants d’Afrique, la patrie reconnaissante, rapporte Le Monde Afrique. Il s’agit d’un ouvrage de 210 pages publié par le ministère des Armées. Il est question d’inciter les maires à rebaptiser des rues, des places ou des jardins publics du nom de combattants africains morts pour la France au cours de la seconde guerre mondiale.

"En mélangeant leur sang à notre terre, ils ont payé un lourd tribut au combat contre le nazisme", écrit dans la préface Mme Darrieussecq. L’ouvrage est publié dans le cadre d’une convention avec l’Association des maires de France et retrace l’histoire des premiers contingents de soldats que l’Afrique avait envoyés à la France libre du Général de Gaulle. On dénombre plus de 70 000 hommes venus de l’Afrique subsaharienne, près de 400 000 autres venus d’Algérie, de Tunisie et du Maroc.

"Le choix des soldats s’est fait en prenant en compte la diversité des régions françaises dans lesquelles ils ont combattu [Bourgogne, Bretagne, Corse…], ainsi que la variété de leurs pays d’origine", explique Maxime Ruiz, chargé de mission mémoire à l’ONACVG et coauteur du livret.

Et de préciser que : "si un maire souhaite rendre hommage à un combattant africain qui s’est illustré dans sa commune, lors de la libération par exemple, il peut prendre contact avec nos services. Une enquête sera effectuée par le service historique de la défense pour lui proposer quelques noms."

 

bladi

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