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La rentabilité économique passe par la création de la valeur sociale. La combinaison de ces deux finalités illustre clairement la portée de l’économie sociale et solidaire.

Ce concept, ancré depuis très longtemps dans la culture marocaine, se veut désormais un vivier d’opportunités, non seulement pour les petits groupements d’intérêt économique mais également pour les entreprises tous secteurs confondus. C’est en somme ce qui a été débattu lors de la deuxième édition des «jeudis de la RSE», tenue jeudi 1er octobre à Casablanca. Cette rencontre initiée par la fondation SMarT a permis de mettre le point sur les multiples dimensions de ce vecteur de développement. Lien social, coopération, transparence et équité, tant de notions valorisées par ce nouveau modèle dont la principale ambition est de créer un modèle de création de valeur partagée.

«L’économie sociale et solidaire apparaît de plus en plus comme un facteur de croissance économique important, inclusif et durable. En tant que Fondation, nous investissons ce champ de création de valeur sociale qui promet de considérablement se développer», indique à cet égard Abdelhakim Doukkali, président de la Fondation SMarT. Et de préciser qu’ «à travers cette rencontre nous proposons une expérience qui fasse une différence et qui transforme au niveau des idées, des perceptions, des projets, de la mise en réseau des acteurs».

En vue de renforcer cette dynamique socio-économique, le Maroc s’est doté d’une stratégie nationale dédiée à l’économie sociale et solidaire. Etendue sur la période 2010-2020, cette stratégie définit l’ensemble des initiatives économiques cherchant à produire des biens ou des services, à consommer et à épargner autrement, de manière plus respectueuse de l’Homme, l’environnement et des territoires. L’année 2015 marque un nouveau tournant. Dans quelques semaines, l’économie sociale et solidaire tiendra ses premières assises qui permettront de diagnostiquer l’impact de ce concept. Si en France l’économie sociale et solidaire contribue à hauteur de 12 % au PIB, le Maroc manque de statistiques dans ce sens.

Toutefois, l’impact est mesuré par des expériences pilotes, en l’occurrence l’initiative nationale pour le développement humain. «L’INDH a contribué pleinement à faire avancer la roue de l’économie sociale eu égard à la nature de ses projets et programmes ciblant principalement les catégories fragiles», souligne dans son intervention l’universitaire Amina Kachrid.  Les intervenants ont saisi cette rencontre pour lancer un appel aux entreprises nationales. «De plus nombreuses entreprises marocaines gagneraient à investir davantage ce champ, dans le cadre de leur démarche de Responsabilité sociétale, et ce avec des actions encourageant la formation, l’accompagnement et l’employabilité », indiquent-ils.

Les entreprises œuvrant dans l’économie sociale et solidaire devraient miser sur la co-construction entre les différents acteurs et aussi sur les innovations sociales.

 

Source: aujourdhui.ma

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