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- Publication : 9 avril 2015
Réguler les échanges commerciaux au monde, tel était l’objectif principal derrière la création de la fameuse Organisation Mondiale de Commerce (OMC) qui est survenue après la conclusion des accords du GATT à Marrakech.
Justement, la ville ocre a eu l’honneur de revivifier cet événement en accueillant une conférence internationale des ministres du commerce africains à l’occasion de la commémoration du 20ème anniversaire de la création de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).
Cet évènement est l’occasion de remettre à table la question qui préoccupe tant de pays à savoir la facilitation des échanges qui tarde encore à se mettre en place après des années de débat révélées infructueuses. Le dernier texte adopté, qui reste encore loin des ambitions de l’OMC, a été ratifié par seulement 4 pays parmi les 160 membres de l’OMC. Des problèmes de rigidité proviennent surtout des pays africains dit-on à l’OMC ce qui justifie d’ailleurs la présence des seuls pays africains lors de ce round. A côté de ces échecs, se développent en parallèle des accords commerciaux bilatéraux comme le projet d’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les Etats Unis ou encore l’accord sur le commerce des services signé par une vingtaine de membres dont l’Union Européenne, la Suisse et le Canada, ce qui amène à se poser de sérieuses questions sur l’avenir du multilatéralisme qui, après tout, constitue la raison d’être de l’OMC.
ME,
Yawatani
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