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· Les bons par adjudication s’y sont taillés 98%

La dette intérieure continue à se creuser. Selon une note du ministère de l’Economie et des Finances, son flux net s’est arrêté à 842 millions de DH en juin 2009, atteignant de fait un encours de 257,9 milliards de DH. Ce qui représente une augmentation de 0,3% par rapport à décembre 2008. Derrière ces niveaux, l’aggravation du déficit budgétaire, essentiellement financé par les emprunts en interne, et qui se poursuit crescendo. Une situation qui n’est d’ailleurs pas près de s’arrêter alors que l’Etat poursuit ses investissements dans plusieurs chantiers stratégiques. «Les efforts d’injection de fonds dans l’économie, notamment au niveau des infrastructures pourraient pousser le Trésor à recourir à de nouvelles levées avant la fin d’année», indiquent les analystes de BMCE Capital.
De plus, la stratégie menée ces dernières années par le Trésor prône de plus en plus la diversification de ses créanciers intérieurs au détriment des prêts extérieurs. En opérant ainsi, le Trésor limite les risques liés au change en se finançant en interne.
Ainsi et sans surprise, sur le total des encours de la dette intérieure, la part belle est revenue aux bons émis par adjudication, lesquels se sont adjugés pas moins de 98% du total. Sur le marché des adjudications, les souscriptions opérées au terme du 2e trimestre 2009 se sont bonifiées de près de moitié, atteignant pas moins de 36,6 milliards de DH contre 12,8 milliards enregistrés à fin juin 2008.
Cet écart des levées du Trésor s’explique essentiellement par la stabilisation du niveau des dépôts en 2009 et l’augmentation des remboursements à hauteur de 7,2 milliards par rapport à 2008 qui ne contribuent guère à l’amélioration des disponibilités du compte courant du Trésor.
Pour le second trimestre de l’année en cours, la maturité des soumissions se trouve presque essentiellement ventilée sur le court terme avec pas moins de 66% du total. Elle reste principalement concentrée sur les bons à 52 semaines qui continuent à susciter un engouement particulier chez les investisseurs. Viennent ensuite les soumissions à moyen et long termes qui grignotent respectivement 32% et 3% sur le total. «Cette répartition résulte des hausses des taux sur le segment long effectués dans le but de ne pas impacter négativement les crédits à l’économie», indique-t-on auprès des finances. Les autres compartiments du marché de la dette intérieure ne sont pas en reste. En s’élevant à près de 3,5 milliards de DH à fin juin 2009, l’encours des bons socioéconomiques à 1 an, dont les fonds mobilisés servent à financer certains projets sociaux, enregistre une hausse de près de 88 millions de DH, soit 3% de plus par rapport à son niveau enregistré à fin décembre 2008.

L'Economiste.

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