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· Fortes similitudes avec les pays européens

· Une étude réalisée par le ministère des Finances

Le ministère des Finances vient de rendre publique une étude sur la datation du cycle d’affaires de l’économie. Elle décrit les principales «régularités empiriques du cycle économique» sur la période de 1980-2000 et met en exergue certaines particularités. Le cycle d’affaires est une série de fluctuations relevées dans l’activité économique où l’essentiel du travail est effectué par des entreprises commerciales. Il se compose de phases d’expansion, qui interviennent simultanément dans de nombreuses activités économiques, suivies de phases non moins générales de récession, de contraction et de reprise. Ces dernières débouchent sur une nouvelle phase d’expansion dans le cycle suivant. «Cette suite de variations est récurrente sans être périodique», rappellent les auteurs de l’étude.
L’objectif de ce travail, identifier les points de retournement (pics et creux) de l’économie en évaluant l’amplitude et la sévérité des différentes phases cycliques. Au-delà du fait que les périodes de croissance sont plus longues que celles de récession, elles ont un taux de croissance moyen plus élevé. Et que «les fluctuations relevées au cours de la période étudiée sont dues à des facteurs strictement conjoncturels, relatifs aux conditions climatiques et à l’environnement international», soulignent les auteurs de l’étude. Mais, selon cet expert d’une institution privée d’analyse économique ayant requis l’anonymat, «les résultats montrent que le cycle de croissance paraît plutôt symétrique, contrairement au cycle classique. Pour cet expert, comme pour les auteurs de l’étude, pour le cycle de croissance, il semble qu’il n’y a pas de relation entre la durée d’une phase et la probabilité qu’elle prenne fin, contrairement au cas du cycle classique. Autrement dit, les régularités des cycles classiques et de croissance sont proches de celles observées dans les pays développés. Car «il existe une forte synchronisation entre le cycle de croissance du Maroc et ceux des économies benchmarkées», notamment celles de France, Espagne, Belgique et Italie. De ce fait, la relative irrégularité du cycle d’affaires s’en retrouve expliquée. D’autant plus que pour les auteurs de l’étude, «l’économie marocaine s’est positionnée dans une phase de croissance consolidée», ceci malgré les trois années de sécheresse (2001, 2005, 2007) qui l’ont fortement impactée.

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