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- Publication : 19 octobre 2018
«L’affaire Southbridge» née de l’attribution par la secrétaire d’Etat au Tourisme, Lamia Boutaleb, d’un contrat de conseil à son collègue de parti (RNI), Hassan Belkhayat, refait surface.
Selon la lettre d'information Maghreb Confidentiel, le cabinet d’étude Boston Consulting Group (BCG) a récemment mis en demeure le ministère, réclamant un montant de 5 millions de dirhams, correspondant à la somme convenue dans l’accord relatif à l’actualisation de la feuille de route touristique Vision 2020.
Attribué en 2016 à BCG, ce marché avait été suspendu suite à la polémique née après la fuite d’informations liées à ce deal suspicieux. Il a finalement été octroyé à Southbridge A&I. Pour contenir la fureur de BCG, révèle Maghreb Confidentiel, le ministère du Tourisme lui avait alors proposé de soumissionner à un autre appel d’offres, publié ultérieurement. Mais rien n’est venu, indique le bulletin d’information.
Maghreb Confidentiel constate par ailleurs que le département de Boutaleb a du mal à trouver des prestataires pour réaliser ses études. C’est le cas par exemple de l’appel d’offres pour la rédaction du plan d’impulsion du tourisme, publié en juin, "toujours en attente d’adjudication". Le marché relatif à l’étude de mise en place d’un outil de relance du financement des projets touristiques a, quant à lui, été jugé infructueux le 6 septembre dernier, note la même source.
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