Yawatani
C’est dans un véritable climat d’engouement général dans le Royaume et d’enthousiasme rarement perçu dans le Royaume, que s’annoncent bon train les préparatifs activement entrepris, pour accueillir l’exposition universelle à l’horizon 2012, dans la capitale du détroit. Le slogan fédérateur et mobilisateur repris aux quatre coins du pays, se décline sous le mot d’ordre : «Nous sommes tous des Tangérois». Photo illustrant l'Article Le dossier de candidature de la ville de Tanger, pour l’organisation de la manifestation, remis le 26 février dernier au Bureau international des Expositions (BIE) à Paris, «comprend des informations exhaustives sur la solidité technique et toutes les garanties financières», qui font du Maroc un postulant sérieux et crédible, dans la course disputée avec ses concurrents polonais et coréen.
Les études réalisées tablent sur des flux de 6 millions de visiteurs, pendant les trois mois que durera l’Exposition universelle, dont le calendrier est fixé du 16 juin au 16 septembre 2012. Ce qui correspond à une affluence quotidienne moyenne estimée à 130.000 visiteurs. Plus d’un million sont des touristes en provenance d’Espagne, du Sud du Portugal et de l’Italie, tandis que 600.000 visiteurs, viennent de notre communauté résidant à l’étranger.
Plus de 80 pays participent en plus des Exposants privés, des Organisations internationales et de la société civile nationale et étrangère.
Une nouveauté qui fera date, sans laisser indifférents les membres de la Délégation du BIE en visite d’évaluation, du 29 avril au 4 mai 2007, sur le site tangérois et dans d’autres villes du Royaume : la prise en charge par le Maroc de pays en voie de développement d’Afrique, d’Asie, d’Amérique Latine et des Caraïbes, entrant dans le cadre du programme spécifique du Comité d’organisation, visant à inciter à une présence plus affirmée apte à garantir une participation plus équilibrée de toutes les régions du globe.
En outre, un Plan de communication détaillé, a été soumis aux instances en charge, de rendre le verdict final utilisant le recours à une grande variété de supports promotionnels, adaptés aux diverses cibles incluant les récentes innovation technologiques, introduites par la révolution numérique.
Aussi, le site choisi dans la baie de la capitale du détroit, est fondé sur un concept d’aménagement calqué sur les normes les plus rigoureuses en vigueur au plan international, notamment, celles aussi strictes intéressant les volets de la sécurité et du fonctionnement. Entre autres mesures assurées, des parkings d’une capacité de 8.000 voitures et 500 autocars, sont prévus à l’accès du site édifié sur un magnifique «Lac artificiel», dont la desserte est assurée par 3 grands axes routiers, auxquels s’ajoutent les transports collectifs urbains, mis au goût de la protection écologique. Les infrastructures avoisinantes d’hébergement touristique et de congrès et de réunions, des espaces de détente et de loisirs, ainsi que divers bâtiments de service, figurent dûment dans les plans d’aménagement.
Le défi lancé par la capitale du Détroit, entre dans sa dernière ligne droite. En effet, les auditeurs de la Commission d’évaluation des candidatures, relevant de la BIE (Bureau international des Expositions), conduite par son président Vicente Loscertales, est attendue à Tanger dans le courant de la semaine prochaine, du 29 avril au 4 mai, avant de rendre son rapport devant servir à prononcer le verdict final attendu en novembre prochain et consacrant l’attribution du choix de la ville organisatrice de cet évènement planétaire.
Les autorités nationales et régionales en charge de l’organisation sont confiantes, quant à la légitimité de la cause défendue par notre pays, la solidité de son dossier bien ficelé remis en févier dernier au Bureau des Expositions à Paris et la crédibilité de son argumentaire, apte à persuader les redoutables enquêteurs de la Commission d’évaluation de notre capacité à relever, avec succès, le challenge EXPO TANGER 2012.
Une certitude et l’unanimité de nos organisateurs le prouvent au besoin, tous les moyens requis sont mobilisés, pour réussir le plus grand défi que la ville du détroit ait jamais eu à relever dans son histoire contemporaine. En consacrant un budget conséquent de 5,3 milliards DH aux préparatifs organisationnels, fonctionnels et d’animation culturelle et scientifique, inhérents aux programmes exigés par les normes strictes des instances de gouvernance internationale. 500 millions DH sont dédiés à l’aménagement et l’équipement des pavillons thématiques, tandis que la construction de logements près du site, mobilise une enveloppe de 600 millions DH. En outre, la mise en place du «Soleil couchant», superbe tableau d’éclairage édifié en pleine mer pour illuminer la baie tangéroise et ses environs, qui sera la nouvelle identité de la cité des Grottes d’Hercule, nécessite un montant de 250 millions DH. C’est dans cette même baie que sera aménagé, moyennant un budget de 3,5 milliards DH, le terrain de 25 hectares affecté à l’hébergement des Pavillons de tous les pays du Globe, participant à l’une des plus prestigieuses manifestations planétaires. Et nos organisateurs se sont montrés fort habiles, en faisant en sorte, que les revenus de l’Expo amortissent les dépenses consenties, voire pour dégager un solde positif de près de 1 milliard DH (plus de 6 milliards DH de recettes liées à la vente des actifs pré et post EXPO sont attendues et un bénéfice net pressenti de 800 millions DH). Plus de 1,2 milliards DH de recettes directes sont espérées.
Une question lancinante qui mérite une réponse appropriée, pour lever le voile sur le choix d’un site marocain, pour abriter la plus grande des manifestations économiques, qu’organise périodiquement la planète.Photo illustrant l'Article Pourquoi Tanger et non pas Casablanca ou Rabat, les deux capitales économique et de souveraineté du Royaume ? Ou encore Marrakech habituée, pourtant, à accueillir les grands forums mondiaux, dans ses Palais des Congrès, avec une infrastructure d’hébergement touristique haut de gamme, la plus huppée dans le pays ?

Le choix de Tanger a été largement réfléchi par le comité d’organisation, aux yeux desquels, aucune autre ville du Royaume ne pourrait, aussi bien incarner le thème des routes du monde et de la rencontre des cultures ? la candidature de la vitrine de l’Europe, reconduit l’image millénaire attachée à son histoire puisée dans la mythologie gréco-romaine, conférant à Aroussat Achamal, le statut civilisationnel calqué à son identité propre, celui d’une ville privilégiant les espaces publics de débats, d’échanges et de rencontres, rapprochant les peuples et les civilisations des deux rives imprégnées par un processus d’acculturation, qui n’a jamais cessé de se développer et de s’étendre. Tanger est bien le lieu et l’endroit qui ont su provoquer l’engouement des plus grands hommes de lettres et des arts d’Occident et d’Orient, enthousiasmer les touristes européens et américains avides de dépaysement, de fabulation des légendes collées à l’imaginaire collectif des habitants de la capitale du détroit, et d’exotisme, des plus grands hommes d’affaires du globe…bref, Tanger ne saurait laisser personne insensible à ses mythes fondateurs, à la pleine expression de liberté que la ville dégage, longtemps considérée comme «zone franche», à la beauté insolente de ses paysages exceptionnels où s’entremêlent de ses splendides sites côtiers et des reliefs montagneux à la végétation luxuriante qui s’enfoncent dans la mer. «Routes du monde, rencontre des cultures, pour un monde plus uni», c’est le thème de l’Expo 2012 qui s’inscrit dans une logique de continuité et de complémentarité, dans la foulée des précédentes éditions de l’Exposition universelle. Ainsi, après les thématiques «L’humanité-la nature-la technologie» de l’EXPO Hanovre 2000, «La sagesse de la nature» de Aïchi en 2005, «l’eau et le développement durable» à Saragosse en 2008, «meilleure ville, meilleure vie» à Shangai en 2010, Expo Tanger 2012 souhaite, à sa manière, contribuer à la consolidation des principes directeurs du développement durable, dont la responsabilité est partagée par tous les pays du monde. Ce thème de l’EXPO 2012 a été subdivisé en plusieurs thématiques liées entre elles et montrant chacune une des facettes dominantes de la mobilité humaine universelle. Les débats seront animés autour de sujets comme «Les routes et les systèmes de transport», «Les routes sont aussi commerciales», «Les routes du monde sont également des routes humaines, culturelles mais aussi virtuelles», «Routes du rêve, routes de l’impossible, routes de l’utopie ou routes fictives».La Commission présidée par le secrétaire général du BIE (Bureau international des Expositions) siégeant à Paris, Vicente Gonzalez Loscertales, comprend parmi ses membres Carmen Sylvain, Présidente de la Commission Exécutive du BIE, Alicia Silvana Barone, déléguée de l’Argentine auprès du BIE et Helmut Schneider, Hanmin Zhou, Staffan Björck, respectivement délégués allemand, chinois et suédois auprès du BIE, ainsi que Anca Anghel, en charge du suivi des expositions au secrétariat de ce même Bureau. Aspects technique et financier de l’organisation, visite sur le site, explications sur les règles générales de construction des bâtiments destinés à abriter les participants, figurent dans le menu de l’inspection tangéroise.
D’autres points devront être également discutés avec le Comité Stratégique de Pilotage concernant divers volets sécuritaires, législatifs et juridiques, avant que la Commission ne se rende à Rabat pour une information plus approfondie sur les études financières et les coûts de participation. Outre les aspects techniques de l’organisation, la visite sera également une occasion d’évaluer le climat politique et le soutien national à l’exposition. Une rencontre avec les chefs des partis politiques est prévue à cet effet au siège du Parlement. Tout le long de son séjour, la délégation prendra également la mesure du degré de mobilisation populaire, autour de la candidature. Marrakech sera la dernière étape de la visite. La séance de travail programmée dans la ville ocre, sera consacrée à tous les aspects relatifs aux visiteurs (typologie des visiteurs par provenance, estimation des flux, plan de logement…).Photo illustrant l'Article Les indéniables atouts ont conforté l’image d’une ville moderne, hospitalière et ouverte sur tous les continents du globe. Non sans refléter une dimension mythique qui a tissé des légendes et rassemblé nombre de penseurs et écrivains, poètes et artistes, diplomates et argentiers, qui ont définitivement assis la célébrité d’une cité légendaire à travers les grands romanciers, de grandes productions cinématographiques ou encore les magnifiques toiles d’Henri Matisse. Comme Tanger conserve jalousement dans ses musées l’apport singulier des diverses civilisations qui s’y sont succédées, phénicienne, carthaginoise, romaine, musulmane, berbère et européenne. Des témoignages d’époque ont fait le tour de la planète, pour identifier Aroussat Achamal comme étant «la ville la plus belle du monde». Dans cette ville cosmopolite se croisent les races, les cultures et les religions. «Dans ce contexte, il est naturel que Tanger soit le point de rencontre sur le thème des routes du monde», explique les organisateurs. Au-delà de ces aspects géographiques, culturels et historiques, Tanger est également la capitale d’un nouveau pôle de développement régional. La ville est avantageusement dressée sur le détroit de Gibraltar, à la croisée des routes maritimes, terrestres et aériennes. Ses atouts économiques particuliers lui confèrent un caractère attrayant. L’importance de la politique de développement régional pour Tanger, est à la hauteur des défis socio-économiques qui lui incombent, en qualité de locomotive du nord du Maroc. Tanger et sa région réalisent actuellement plusieurs projets, dont certains sont d’ampleur internationale. Des projets initiés et suivis de près par les plus Hautes Autorités du pays. C’est le cas notamment du port de Tanger-Med. La ville a, par ailleurs, entrepris un important programme de renforcement de son réseau routier, autoroutier et ferroviaire. L’infrastructure hôtelière et touristique, bénéficie elle aussi d’un plan ambitieux qui vise à renforcer la capacité d’accueil et d’hébergement de la ville et de sa région. Bien que jeune région industrielle, Tanger-Tétouan est en plein essor. Elle est en passe de devenir le second pôle industriel du Maroc. Sa part dans la production industrielle globale est en constante évolution. Elle emploie 15% des effectifs industriels et abrite 10% des entreprises du pays.

La Gazette du Maroc

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