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- Publication : 6 novembre 2007
Ouvrant les travaux de la 76e session de l'Assemblée générale de l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol), qui se tiennent à Marrakech, le ministre a indiqué que les partenaires européens du Maroc se doivent, pour leur part, de redoubler d'efforts pour réduire la demande de cette substance à travers une politique répressive et préventive contre la consommation de toutes sortes de drogue.
Le Maroc, a-t-il rappelé, s'est employé à mettre en œuvre une stratégie visant la réduction des terres de culture du cannabis dans les provinces du Nord, qui a donné des résultats positifs salués par les organisations internationales spécialisées, en particulier l'Office des Nations unies pour la lutte contre la drogue et le crime.
Ce dernier a, en effet, affirmé, dans son rapport annuel pour l'année 2006, que les superficies cultivées ont régressé de 134.000 à 76.000 hectares, soit une baisse de 46%.
Le ministre a ajouté que cette stratégie a permis également le développement de cultures alternatives malgré l'insuffisance des moyens et les répercussions sociales que cela induit et l'élaboration de programmes et de projets socio-économiques, visant la création de postes d'emploi dans la région du Nord.
Parallèlement à cela, a-t-il poursuivi, l'Etat a entrepris des opérations d'assainissement de grande envergure qui ont porté sur le démantèlement de réseaux du trafic de drogue et l'arrestation et la présentation à la justice de leurs membres.
Pour renforcer ces dispositions, a ajouté M. Benmoussa, le Maroc a doté les ports, les aéroports et les points de passage terrestre de moyens logistiques nécessaires conformes aux normes et aux besoins internationaux, et développé les domaines de coopération avec les instances internationales spécialisées en matière de lutte contre la drogue.
D'autre part, le ministre a fait remarquer que si, par la passé, l'accent a été mis uniquement sur la lutte contre le trafic de drogues traditionnelles, les réseaux du trafic de drogues dures, tels que la cocaïne et les psychotropes, ont commencé à se servir de la région du Sahel et du Sahara et des pays de l'Afrique de l'Ouest, comme un nouveau point de passage pour acheminer ces drogues vers les principaux marchés de consommation en Europe et en Amérique.
M. Benmoussa a préconisé, à cet effet, un renforcement de la coopération internationale pour empêcher ces réseaux de s'installer dans cette région, l'élaboration d'une stratégie de coopération régionale pour y faire face et ce, en coordination entre les appareils et les services spécialisés et à travers l'échange d'informations, et le renforcement des canaux de communication directe et du contrôle et suivi du trafic des drogues via les frontières terrestres, les ports et aéroports.
Source : MAP
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