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- Publication : 23 mars 2016
La liquidation judiciaire de la SAMIR, société de raffinage des produits pétroliers, "ne veut en aucun cas dire fermeture de la raffinerie", a affirmé, hier à Rabat, le gouverneur de la Banque centrale, Abdellatif Jouahri.
"Après la liquidation judiciaire de la SAMIR, il y aurait peut-être un autre preneur, Etat ou entreprise", a estimé Jouahri, lors d'un point de presse à l'issue de la réunion trimestrielle du Conseil d'administration de Bnk Al-Maghrib.
Pour rappel, le tribunal de commerce de Casablanca a prononcé, lundi, la liquidation judiciaire de la SAMIR, en raison de la situation critique de l'entreprise.
La procédure de liquidation devrait démarrer d'ici juin prochain, mais le tribunal a tout de même autorisé la SAMIR à poursuivre son activité pendant trois mois, sachant que l'exploitation de la raffinerie est déjà suspendue depuis août dernier.
Cette affaire a retenu l'attention des milieux économiques et financiers pendant plus de huit mois, sachant que durant trois séances de délibération, la direction de la société n'a pas été en mesure de convaincre le tribunal de payer le cumul des dettes envers les créanciers, estimées à plus de 43 milliards de dirhams.
Ainsi, sans engagements clairs de la part de l'actionnaire de référence qui avait refusé d'augmenter le capital comme cela avait été convenu lors de l'Assemblée générale d'octobre dernier, le tribunal a estimé que la SAMIR n'avait plus aucune chance de survie et a décidé sa liquidation au lieu de sa restructuration judiciaire.
Yawatani.com et le360.ma
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