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Un prêt de 132 millions de dollars vient d’être accordé par le Japon au Maroc. Ce montant permettra d’appuyer la phase II du Plan Maroc vert qui sera réalisé sous forme d’un cofinancement avec la Banque africaine de développement dans le cadre de la facilité de cofinancement accéléré pour l’Afrique.

Le Japon vient d’accorder au Maroc, par le biais de l'Agence japonaise de coopération internationale (JICA), un prêt d'un montant global de 16,347 milliards de yens japonais, soit 132 millions de dollars, pour le financement du projet d’appui au Plan Maroc Vert (phase II) qui sera réalisé sous forme d’un cofinancement avec la Banque africaine de développement, dans le cadre de la facilité de cofinancement accéléré pour l’Afrique.

Ratifié par le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaïd, et le représentant résidant de l’Agence japonaise de coopération internationale, Hitoshi Tojima, en présence du ministre de l’Agriculture, Aziz Akhannouch, et l’ambassadeur japonais au Maroc, Tsuneo Kurokawa, cet accord vise à soutenir le développement et la promotion du secteur agricole au Maroc en contribuant au renforcement de la compétitivité du secteur agricole pour une croissance économique inclusive des chaines de valeur. Il s’agit en fait du deuxième projet public financé par le gouvernement japonais sous forme d’appui budgétaire. «Ce prêt contribuera au renforcement de la compétitivité du secteur agricole pour une croissance économique inclusive et verte, à travers une gestion plus durable des ressources naturelles et également la promotion inclusive des chaines de valeur dans le domaine agricole. Je souhaite vivement que ce prêt améliore les conditions du secteur agricole et contribue à atténuer l’effet du changement climatique, alors que le Royaume organise le COP 22 à Marrakech cette année», a souligné l’ambassadeur japonais au Maroc.

Pour sa part, Mohamed Boussaïd, ministre de l’Économie et des finances, a noté avec une grande satisfaction l’amélioration des conditions de financement des prêts accordés au Maroc par le Japon et l’engagement de la JICA pour accompagner le Royaume dans la seconde génération de réformes sous forme d’appui budgétaire. «Nous restons confiants quant aux perspectives de cette coopération, eu égard notamment à l’excellence des relations politiques entre les deux pays, au dynamisme économique et commercial du Japon ainsi qu’aux opportunités très larges que le Maroc peut offrir en matière d’investissements directs étrangers», affirme l’argentier du Royaume.

Entretenant une coopération solide depuis plusieurs décennies, les deux pays affichent plus que jamais leur volonté de franchir un nouveau palier en matière de partenariat. «Depuis 1976, date qui marque le début de la coopération, les deux pays ont cumulé des expériences fructueuses en termes de coopération dans différents domaines, notamment l’agriculture et l’environnement, à travers l’échange des experts et des volontaires, des dons et des prêts. Grâce à cette forte coopération bilatérale entre deux pays amis, je suis convaincu que le Maroc et le Japon réussiront à développer d’autres formes de collaboration», souligne l’ambassadeur japonais au Maroc. Rappelons que le gouvernement japonais, par le biais de la JICA, a financé plusieurs projets de développement dans divers domaines socio-économiques. Ainsi, le montant cumulé des prêts accordés au Maroc jusqu’à 2015 s’élève à près de 25,16 milliards de dirhams.

LeMatin

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