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Le président français s’est prononcé, le mardi 23 octobre devant les représentants des deux chambres du parlement marocain. Au cours de son discours, il a évoqué plusieurs sujets qui intéressent les deux pays.

Il a commencé par rappeler les atouts du royaume du Maroc : la rigueur démocratique représentée par l’actuel parlement, à travers des élections démocratiques et impartiales. La pluralité du pays et la réconciliation avec son passé.

Le président français a proposé un partenariat sans arrogance entre les deux pays. Un partenariat basé sur la pluralité, la réconciliation avec le passé, le respects des différences, des valeurs que partagent ces deux pays.
Il a rappeler la complicité des compagnons de libération le défunt roi Mohamed V et le défunt président français Charles de Gaule. Il a cité la participation des hommes africains dans la guerre de libération et les combats menés sur les terres de l’Afrique du Nord.

Nicolas Sarkozy a mentionné les efforts accomplis, sous le règne du roi Mohamed VI, en matière de droits de l’homme. Le Maroc a pu se réconcilié avec son passé, à travers l’instance de l’équité et de réconciliation. Il a pu reconnaître les droits des victimes des années de plombe. En matière d’ouverture au monde et la pluralité que connaît le pays. La réforme du code de la famille, qui a donné de l’espoir à la femme marocaine. La nouvelle approche de Sahara occidental, un plan sérieux et crédible. Une solution agréée et soutenable par la France. Il s’agit d’une ouverture après l’impasse.

Il a proposé un partenariat centré sur des projets stratégiques :

En matière d’énergie : le nucléaire civil n’est pas la propriété des pays développés, mais de tous les pays, du moment que les traités internationaux sont respectés. Le développement des pays du sud passe par la possession de l’énergie. Nicola Sarkozy a proposé une filiale d’une centrale nucléaire. Le développement est primordial pour contre carrer le terrorisme.
En matière de transport : l’installation, au Maroc, du premier TGV dans le monde arabe avec une technologie et soutient financier français.
L’édification du port de Tanger reflète l’ouverture que connaît le Maroc, une ouverture face à la concurrence mondiale. Cette ouverture s’est traduite par l’évolution des structures et de l’environnement des affaires qui est devenu propice, selon le témoignage des investisseurs français. Approuve cet avis, l’ouverture du plus important investissement de l’année en Afrique par la société Renault-Nissan.

Selon le président français, il y a de plus en plus de français qui investissent au Maroc, et de plus en plus de marocains formés dans des entreprises françaises. Les deux communautés expatriées constituent un moyen de développement pour les deux pays.

En matière d’émigration, le président français a salué la conférence tenue à Rabat, qui a montré qu’il n y a pas d’autres solutions que le dialogue entre les pays d’origine et les pays hôtes. L’émigration voulue par le président français, est une migration négociée, organisée et choisie comme un accord entre le pays d’origine et le pays de destination. Il faut alors renouveler les approches pour permettre au partenariat de s’adapter aux nouvelles exigences.

Le nouveau Maroc en mouvement et qui change va être accompagné par la France, tout en sachant que les marocains demandent un accompagnement pour pouvoir accéder au développement.

L’accompagnement va s’effectuer à travers la formation. Puisque les étudiants marocains constituent la première communauté étudiante en France. A travers la lutte contre la pauvreté, et à l’occasion le président français a annoncé un don de 8 millions d’euros, un montant qui fait partie de 350 millions d’euros, le montant total des aides pour l’année 2007. Qui s’ajoute aux précédents montants, ce qui constitue un montant cumulé de plus de 3 milliard de dollars.
A travers l’aide pour obtenir un statut avancé auprès de la communauté européenne, pour rester le premier partenaire qui bénéficie de l’aide de la communauté européenne.

Le président français a salué les autorités marocaines, après les attentats de 11 septembre, pour avoir organiser dans la cathédrale de Rabat une cérémonie de prière pour les victimes, en présences des trois religions. Il a salué aussi la perception de l’Islam au Maroc. Il s’agit d’un facteur de paix. Au Maroc les partis ne font pas de prédictions et les prédicateurs ne font pas de politique.
Les institutions financières ont mis en place des produits financiers, qui répondent aussi bien aux prédictions du coran qu’aux exigences du marché.
En France aussi, Nicolas Sarkozy a mis en place un dispositif pour permettre le développement de l’Islam, par le biais de plusieurs institutions pour le culte musulmans, par le biais de la formation des imams et a pris le soin que le gouvernement représente toute la population française, y compris les musulmans.
Le président Nicolas Sarkozy a le soucis de la diversité et veux que ce soucis soit partager par toutes les sociétés du monde.

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