Yawatani

Chocolat, gâteaux, biscuits, fast-food ou plats surgelés … À force d’ingurgiter des produits industriels dégoulinant d’additifs et de conservateurs artificiels, notre corps fatigue, et un break s’impose. Très tendance, la cure détox. Alors direction l’une d’entre elles : D.tox with love.

Dans quatre jours, mon corps sera en partie purifié, regorgera d’énergie, et mon moral ainsi que ma peau seront au top. Ce sont, en résumé, mes pensées au moment de prendre la route pour M’Hamid El Ghizlane pour la D.tox with love, une cure montée par la Franco-Canadienne, Sabine Chaloupy, également scénariste. Bref, je me motive. Il le faut bien, car un très long voyage de nuit de plus 12 heures en bus m’attend depuis Casablanca jusqu’au-delà de Zagora… Enfin, et après quelques changements de véhicules, je pose le pied au bivouac de Lahcen Alloud, qui abrite, le temps d’un long week-end, la cure détox. L’endroit est magique. Il se trouve en plein désert et ne compte qu’une quinzaine d’habitations, placées en cercle. Mais, avant de prendre le temps de scruter le paysage, je file rejoindre les 16 autres participants, arrivés plus tôt, pour ingurgiter un smoothie régénérant à base de pommes glacées bio, de raisins rouge bio de Marrakech et de “super-aliments” (Graines de Chia, Baies de Goji, ou encore Lucuma du Pérou). Quesako ? “Un super-aliment, c’est un aliment naturel présentant une forte concentration en vitamines, antioxydants, minéraux, etc. Ici, nous utilisons des extraits secs, broyés et réduits en poudre”, m’explique Damien Artero, le cuistot tout terrain de la cure qui est un adepte du cru, mais aussi un baroudeur et un réalisateur de films d’aventures. Pendant ces quatre jours, le menu concocté est simple : jus pressés à froid, plats d’aliments crus et soupes végétaliennes. Dans le détail, à 8h30, mon bon cher café est remplacé par une tasse de citron-gingembre-curcuma chaud, à 9h30, j’ai droit à un jus vert détoxifiant : jus de concombre, épinards, pommes, citron, céleri, puis à 11h, c’est un smoothie régénérant. À midi, on opte pour le déjeuner vitalité” qui se compose d’une salade de fruits frais de saison agrémentés d’un peu de verdure, avant d’avoir comme goûter, un jus détox antioxydant, et au dîner, une bonne soupe reminéralisante.

 

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Mood and body mind

Entre chaque repas, des activités sont proposées comme de la méditation sur les dunes de sables ou du Qi Gong, une gymnastique traditionnelle chinoise permettant de maîtriser son énergie, ainsi que des séances de massages et des passages détentes au hammam. Au programme également, des rendez-vous individuels avec Sabine Chaloupy, car, comme elle le souligne, “les voyages détox visent à nourrir et à régénérer tant le corps que l’esprit.” Pour bien comprendre nos attentes en tant que participant, un questionnaire nous a été envoyé en amont, et dans lequel nous devions préciser nos allergies alimentaires et nos objectifs. En gros, rappeler les motivations de chacun. Pour certains, l’oreille de l’équipe et la magie du désert, combinées à la nourriture 100% vegan, peut être un premier pas vers le bien-être après un épisode difficile dans leur vie. Tandis que pour d’autres, c’est le ras-le-bol de la malbouffe qui les a poussés à venir jusqu’ici ou l’envie d’aller plus loin dans leur transition alimentaire plus saine. Mais, attention, “la détox n’est pas une forme de régime, lâche Sabine. Nous ne privons pas le corps, au contraire, nous en prenons soin, en lui donnant, certes, moins de quantité mais de meilleure qualité.” Un rêve à portée de main, mais qu’on ne se le cache pas, au début de la cure, le ventre gargouille… en tout cas le mien. “C’est une sensation de manque, non pas de faim puisqu’on sort de sa zone de confort”, assure-t-elle. Une sensation donc normale, mais moins intense si l’on a fait une semaine de pré-détox, c’est-à-dire si, avant de venir, on arrête de consommer de la viande, du gluten, des produits laitiers, des sucres industriels, et de boire des excitants tells que le café et le thé noir.

 

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Une énergie retrouvée et facile à conserver

Après les deux premiers jours un peu difficiles, vient le temps de la “régénération”, comme l’indique Sabine Chaloupy. “Cela se voit sur le visage, décrit-elle. Le teint est lumineux et on se sent plus apaisé.” Le lieu y est aussi pour beaucoup. Le vent qui balaie délicatement le désert, emporte notre regard à chacun de ses passages. Le sable si chaud dans lequel nous glissons nos pieds, nous détend avant de nous redonner du tonus. Ici, nous nous sentons dans un cocon, mais le retour au quotidien se rapproche rapidement. “De retour chez soi, il ne faut pas se jeter sur un burger car notre corps ne va pas l’assimiler”, prévient Sabine. Il faut réintroduire petit à petit les aliments consommés habituellement, tout en mettant en pratique les bonnes astuces “cuisine” conseillées par Sabine et Damien, notamment lors de l’atelier “jus à l’extracteur et des smoothies”. “L’extraction préserve à 100%  la qualité nutritionnelle des légumes et des fruits en évitant leur oxydation, met-elle en avant. Les jus sont assimilés directement sans les lenteurs de la digestion, rendant ces nutriments bio-disponibles immédiatement : c’est cela leur secret de santé et de vitalité.” Toutefois, cela ne signifie pas qu’à la maison, notre alimentation se transforme à du 100% jus. “On peut très bien manger un tajine, mais il faut que les légumes préparés soient cuits à moins de 40°C afin qu’ils conservent leurs nutriments”, indique-t-elle. En clair, ce sont des réflexes à prendre. Certes. Mais, à la fin de la cure, quelque chose m’a sauté aux yeux : le temps… celui que je ne prends plus. Car jusqu’à présent, je mangeais des aliments simples à cuisiner pour ne pas perdre de temps. Mais au final, je ne vois pas ce temps passer. En revanche, mon corps, épuisé, lui, le sent… 

 

Trois questions à Sabine Chaloupy, fondatrice de D.tox with love

La cure détox est-elle vraiment faite pour tout le monde ?

C’est accessible à tous et recommandé tant pour une première expérience qu’en détox d’entretien. Une à deux courtes cures par an permettent de tenir en éveil l’intelligence du corps et le stimuler dans son assimilation et son élimination, et de se rapprocher de son équilibre naturel.

Quel est donc le meilleur moment pour faire une cure ?

Pendant les intersaisons, plus précisément les équinoxes de printemps (21 mars) et d’automne (21 septembre), ainsi que les solstices d’été (21 juin) et d’hiver (21 décembre). Par exemple, à l’automne, la détox permet de renforcer ses défenses immunitaires et se préparer à affronter l’hiver, et au printemps, elle permet d’éliminer les toxines accumulées durant l’hiver, de régénérer corps et esprit. 

Et combien de temps vont durer les bienfaits ?

Cela dépend de la motivation et de l’assiduité de chacun. Une détox est souvent un déclencheur, et rares sont les participants qui n’amorcent pas une transition alimentaire à leur retour à la maison.
En réveillant l’intelligence du corps, on prend conscience de ses besoins essentiels que sont une alimentation saine et nourrissante en termes de nutriments, une respiration et une marche en conscience, un repos et une élimination. Certains comparent la détox à une vidange de voiture … La durée varie donc, car tout dépend du carburant que l’on utilise et de la vitesse à laquelle on roule ! υ

Sites Internet : www.planeted.eu

http://dtoxwithlove.com/

source:femmedumaroc

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