Les Journées Cinématographiques de Carthage victime de Daech

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Les premières victimes de ce chamboulement ont été les journalistes, puisque les projections qui leur sont dédiés ont été annulées par la direction du festival pour consacrer les deux salles concernées au grand public.

Couvre-feu oblige, les organisateurs ont fait avancer la dernière projection de la journée à 18H30 au lieu de 21H00.

Tout en plaidant pour le maintien de l’ensemble des activités, professionnels et invités de la 26ème édition des JCC ont exprimé, dans un communiqué, leur forte condamnation de cette opération terroriste, perpétrée dans le dessein de « saper la sécurité et la stabilité du pays et porter préjudice aux acquis de la révolution libre du peuple tunisien ».

Quelques heures après l’attentat ayant coûté la vie à 12 agents de la Garde présidentielle, le président Béji Caid Essebsi a décrété l’état d’urgence pour 30 jours et un couvre-feu de 21H00 jusqu’à 05H00 dans le Grand Tunis.

Mais le jury que préside le marocain Noureddine Saïl poursuit ses projections et ses réunions dans l’enceinte de l’hôtel Au cours des derniers mois, la Tunisie a été secouée par une série d’attentats, dont les plus sanguinaires ont visé le musée Bardo à Tunis, le 18 mars, et un hôtel de la station balnéaire El Kantaoui à Sousse, le 26 juin.

source : quid.ma

http://www.quid.ma/culture/les-journees-cinematographiques-de-carthage-victime-de-daech/

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