Une douzaine d’artistes espagnols et autant d’artistes marocains, tous âgés de moins de 30 ans, se trouvent actuellement en résidence à Rabat

Une douzaine d’artistes espagnols et autant d’artistes marocains, tous âgés de moins de 30 ans, se trouvent actuellement en résidence à Rabat à la faculté des lettres et à l’Isadac. Cette action, intitulée «Dialogues en direct», se tient à l’initiative de la Fondation Institut international du théâtre méditerranéen, dont le siège est en Espagne. L’objectif est multiple.

Il s’agit d’une rencontre d’artistes des deux rives de la Méditerranée pour qu’ils montent ensemble un projet artistique qui sera réalisé en 2010. L’autre objectif est d’organiser à Rabat et Casablanca une série de manifestations ludiques, artistiques et culturelles, afin d’instituer des espaces de dialogue, d’échange et de partage. «Cette manifestation permettra de rapprocher les étudiants de différentes facultés autour de projets artistiques intéressants», fait remarquer Larbi Elharti, coordinateur au Maroc de la Fondation Institut international du théâtre méditerranéen.

Les artistes resteront en résidence jusqu’au 15 novembre. Durant toute la semaine, ils vont animer une trentaine d’ateliers différents d’abord à la faculté et à l’Isadac, mais aussi au Centre Lalla Meriem pour Enfants privés de famille, à la Fondation Orient-Occident, à l´association Almostaqbal et à l´association Maqam de Casablanca. Ainsi, les enfants abandonnés et en situation difficile auront la chance de pouvoir participer à ces ateliers artistiques.

Ils prendront également les pinceaux et dessineront sur les murs de leurs établissements des graffitis. Il y aura, entre autres, des ateliers de musique, art vidéo, photo, écriture créative, graffiti, théâtre et recyclage.
Cette résidence culturelle sera clôturée par un débat sur «La diversité: patrimoine pour tous» le vendredi 13 novembre à l´annexe de la faculté des lettres de Rabat. D’autre part, un concert aura lieu le 14 novembre et réunira le groupe marocain Mazagan et la formation espagnole Canteca de Macao, de même qu’Ahbab Alghiwane, au siège de la faculté des lettres de Rabat, à Bab Rouah.

Pour ce qui est du coût de la manifestation, «ce n’est pas un montant important car la plupart des artistes ont accepté de se déplacer bénévolement. Ce qui est frappant, c’est l’exceptionnelle motivation et la bonne ambiance qui règnent au sein de cette résidence, riche en expériences et en émotions partagées», souligne encore le coordinateur.

Nadia BELKHAYAT

• Précédent
• Suivant