« Maroc, 3 000 ans d'art et d'histoire »

Pendant deux jours, vous allez pouvoir découvrir l'exposition « Le Maroc, 3 000 ans d'art et d'histoire ». Écoliers et collégiens l'ont découverte en avant-première pendant dix jours. Comme les CE 2 de Jean-Macé, jeudi. ...

L'exposition « Le Maroc, 3 000 ans d'art et d'histoire » est visible par le public, aujourd'hui et dimanche. Écoliers et collégiens l'ont découverte en avant-première pendant dix jours. Comme les CE 2 de Jean-Macé, avant-hier. « L'âge limite » pour cette expo, « plus jeunes, ils ne comprendraient pas », dit Guy Milluy, président délégué du comité de jumelage. Pour les aider, les enfants sont passés par une petite séance de questions réponses sur le Maroc, climat, culture, tourisme... Un bonheur de les écouter répondre à Simone Montagne. L'ex-enseignante leur a assuré un petit cours sur le Maroc très simple, avant qu'ils fassent le tour des panneaux. De larges affiches très pédagogiques, riches de beaucoup de photographies. Ne vous attendez pas à une exposition photographique à proprement parler - les photos sont insérées dans des panneaux qui peuvent en concentrer une dizaine - : plus que la qualité des images, prime ce qu'elles racontent, un concentré de l'histoire du Maroc, très didactique. Qui vous dira ce que vous devez savoir des dynasties Mérénides et Ouattassides, aussi bien que de la vie quotidienne des Marocains, ou du règne de Hassan II. L'expo aborde aussi les années 1956 à 2000, « le Maroc indépendant marqué par une société qui reste tiraillée entre la fidélité à un héritage séculier toujours vivace et l'accès à une modernité souvent déroutante ».
On ressort de l'exposition comme d'un cours d'histoire. C'est le but, rappelle Simone Montagne : « que les Wattignisiens découvrent la culture des jeunes Français d'origine marocaine », et « que les jeunes Français d'origine marocaine en apprennent un peu plus sur la culture marocaine ». Culture qui leur fait souvent défaut remarquent les professeurs, notamment le principal du collège Jean-Moulin, à l'origine de ce projet. Souvent, mais pas toujours : la preuve, Bilan, 8 ans. Le jeune écolier de Jean-Macé peut vous citer plus de villes marocaines que vous n'en verrez jamais, de Casablanca à Marrakech, en passant par Rabat. Hier, il est l'un des premiers à avoir rendu sa copie. Ses petits camarades ont peiné davantage. Mais c'est certain, ils sont rentrés à la maison, hier, en en sachant un peu plus sur le Maroc.w

nordeclair.fr