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Le programme définitif de l'événement «Oujda capitale arabe de la culture» n'est toujours pas publié. Ce retard et d'autres balbutiements expliquent l'absence d'impact d'une célébration censée bénéficier d'un rayonnement international. Les détails.

Oujda bénéficie pour une durée d’un an, du statut de capitale arabe de la culture. Du 13 avril jusqu’au 27 mars, toutes les activités prévues dans la capitale de l’Oriental seront donc estampillées «Oujda capitale arabe de la culture arabe».

On apprend, à travers le communiqué officiel du ministère de la Culture et de la communication, qu’ «un total de 500 activités culturelles, auxquelles participent environ 1.200 intellectuels et artistes, vont ponctuer ces célébrations qui seront couronnées par l’élaboration d’une stratégie de l’action culturelle et du pacte arabe de la culture».

Néanmoins, là où le bât blesse, le programme définitif pour marquer les célébrations de cet événement, n’est toujours pas publié. Information confirmée du côté du ministère, l’organisateur et le parrain de l’évènement. Dans une déclaration à le360, une source du département de Mohammed Lâaraj, qui a souhaité ne pas être cité, explique les raisons de ce retard. «Nous avons le programme global, mais plusieurs institutions qui ont accepté à la dernière minute de devenir partenaires n’ont pas encore arrêté le programme».

Mais pour les organisateurs côté marocain, ce retard dans la publication du programme n’est qu’un détail, même si cela ne contribue pas à améliorer la visibilité de cet événement. Autre hic, qui vient s’ajouter à cette question de l’absence du programme une semaine après le démarrage de l'événement, le Maroc avait à peine deux mois pour organiser l’événement.

En principe, c’était la ville de Bassorah, en Irak, qui devait bénéficier du statut de la capitale arabe de la Culture, mais le représentant du Maroc au sein de l’organisation arabe de la Culture et des sciences est intervenu pour qu'Oujda remplace Bassorah et c’était en décembre 2017. «C’est ainsi que nous avons réussi à décrocher la date de 2018, sans cela, nous aurions attendu jusqu’en 2024», ajoute notre source au ministère de la Culture. En effet, un tél événement nécessite un an de préparation et de travail pour fixer le programme. «Nous n’avions que deux mois, c’est en soi une victoire», se réjouit la même source.

 

Le 360

Ce délai très court pour organiser l’événement risque également de déteindre encore une fois sur la visibilité de l’événement dont les échos à l’international et dans le monde arabe se font attendre.

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