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Pour les augmentations salariales, la performance individuelle est le premier critère pris en considération par les entreprises. Pour les salaires moyens d’embauche des jeunes diplômés, les lauréats des écoles prestigieuses de commerce ou d’ingénieurs ont toujours la cote.

Si vous voulez demander une augmentation salariale, sachez que votre employeur prendra en considération à hauteur de 99% votre propre performance individuelle. Sachez aussi que les taux de révision des salaires pour 2008 sont de 6,5% pour les cadres et 5,5% pour les non cadres. Selon l’enquête 2008 sur les rémunérations au Maroc, réalisée par le cabinet marocain Diorh, en partenariat avec Mercer, il y a six critères sur lesquels se basent les entreprises pour réévaluer les salaires de leurs employés. Par ordre décroissant, il y a bien sûr la performance individuelle, puis celle de l’entreprise avec 67%, la position du salaire dans les grilles de rémunération et l’inflation en exaequo avec 48%. En cinquième place, il y a le niveau ou le statut dans l’entreprise avec 25%. Et enfin, l

’ancienneté arrive en queue du peloton avec 7% au lieu de 10% en 2007. Cette enquête a été menée auprès de 84 entreprises opérant dans différents secteurs avec un chiffre d’affaires moyen de 1,65 milliard de dirhams et un effectif de 498 collaborateurs. Elle a été bouclée en juillet dernier, c’est-à-dire bien avant cette crise financière. Avec la récession économique, les politiques salariales doivent être revues. Pour l’évolution des rémunérations entre 2002 et 2008, ce sont les contrôleurs de gestion qui ont connu les plus fortes augmentations avec une hausse de 48,2 %. Ils sont suivis par les responsables d’équipe de vente avec une progression de 43,7 %. Les assistantes de direction ont vu également leur salaire croître de 32 % entre six années. Cette enquête montre aussi que 95% des entreprises participantes offrent des bonus variables pour rémunérer la performance individuelle et collective. Par ailleurs, 96% des entreprises participantes proposent la formation continue avec un pourcentage moyen de 3% de la masse salariale annuelle globale qui est dédié à la formation. Pour les salaires moyens d’embauche des jeunes diplômés, cette enquête révèle que les lauréats des écoles prestigieuses de commerce ou d’ingénieurs (HES, ESSEC...) ont toujours la cote avec un salaire annuel de base de 285.000 dirhams. En deuxième place, il y a les lauréats des écoles de commerce françaises sans classes prépa avec 205.000 dirhams.

Dans ce palmarès, les jeunes diplômés des écoles d’ingénieurs publiques marocaines occupent la troisième place avec un salaire annuel de base de 177.000 dirhams. Pour les lauréats des universités étrangères, le salaire annuel est de 174.000 dirhams. Avec 162.000 dirhams par an, les lauréats des écoles d’ingénieurs privées marocaines arrivent en cinquième place, devançant les lauréats des écoles de commerce publiques marocaines (ISCAE-ENCG) avec 155.000 dirhams par an. Pour les écoles de commerce privées marocaines, leurs lauréats ont droit à un salaire d’embauche de 149.000 dirhams par an. Enfin, les lauréats des universités marocaines arrivent en dernière place avec seulement 114.000 dirhams par an. La répartition des niveaux de salaire par formation démontre que ce sont toujours ceux et celles qui ont fait les écoles prestigieuses de commerce ou d’ingénieurs qui ont les plus belles perspectives salariales.


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