Yawatani
Homme de communication à la discrétion éprouvée, Ahmed Akhchichine est d'abord connu et reconnu pour sa qualité d'expert. Enseignant de journalisme au début de sa carrière, cet originaire de la Kelaâ des Sraghna multipliera les actions au profit des ONG et organismes internationaux, s'associera à un projet de cabinet de sondage d'opinion initié par une enseigne canadienne et sera même appelé en qualité de conseiller auprès du gouvernement mauritanien.
· Ahmed Akhchichine, l'expert
Son travail auprès de l'Observatoire national des droits de l'enfant le rapprochera des cercles du pouvoir. Sa réflexion sur le projet de libéralisation du secteur de l'audiovisuel achèvera de le placer sur orbite. Il est alors appelé aux commandes de la Haute autorité de la communication audiovisuelle dont il assurera la direction jusqu'à sa nomination au poste de ministre de l'Education national, de l'Enseignement supérieur? Il n'est jamais étranger aux réflexions menées sur le secteur. Et c'est tout naturellement qu'il soit étroitement lié au projet de lancement du groupe de presse en construction.


· Hassan Benaddi, l'idéologue

Membre de la direction de l'Union marocaine du travail (UMT) dans les années 1970 et 1980, Hassan Benaddi contribuera alors, avec d'autres jeunes cadres, à produire la littérature de la centrale syndicale. Il est membre de la rédaction du journal édité par l'UMT. C'est au nom de celle-ci qu'il briguera un mandat de députation entre 1984 et 1992, avant que sa carrière politique ne soit freinée. Il se représentera encore une fois, mais sans succès, sous les couleurs de l'UC. Il revient alors au journalisme, mais plus syndical, puisqu'il écrira des chroniques pour le compte d'un hebdomadaire. Un recueil de ses chroniques, écrites entre juillet 1998 et juillet 1999, est alors édité sous forme de livre. Il le présente comme une réflexion sur la transition démocratique au Maroc. «Le Maroc a pu consolider, dans la paix civile, les fondements de la légitimité de ses institutions ancestrales, en ouvrant la voie à leur ancrage dans la modernité.
Il s'agit là d'un préalable historique vital. Mais ce n'est qu'un préalable. La consolidation de l'option démocratique? est encore plus que jamais à l'ordre du jour», peut-on y lire. Sa théorie est visiblement toujours d'actualité. L'élection de cet ancien gauchiste, aux origines marrakchies, à la tête du PAM signe son come-back à la politique.

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· Mohamed Cheikh Biadillah, le sage

Médecin de profession, l'ancien ministre de la Santé est avant tout un homme de l'administration territoriale. Ancien gouverneur de Salé, puis wali de Safi, il connaît la géographie sociale du Maroc. Homme de réseaux, il est aussi le spécialiste, aux côté d'El Himma, du dossier du Sahara qu'il est allé défendre aux Nations unies, en 1975 déjà. De l'autre côté de la frontière, se trouvait son propre frère qui avait choisi le camp adverse.
La fonction dont il hérite au sein du PAM est révélatrice de l'influence que ce vétéran de 61 ans peut avoir sur ses amis du mouvement. Il est chargé des affaires générales et on ne s'étonnera pas qu'il puisse jouer un rôle central dans la coordination des opérations en période électorale.

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· Mustapha Bakkouri, le label du renouveau

A l'évidence, le patron de la CDG sert l'enseigne MTD. Ce n'est pas sans surprise que beaucoup ont découvert son nom parmi les membres fondateurs du mouvement. Ingénieur de l'Ecole des Ponts, Bakkouri incarne surtout le modèle économique réussi. La CDG qu'il dirige est érigée en champion de l'économie nationale. Qu'il soit ou non bailleur de fonds des activités du Mouvement, comme le laisse entendre la rumeur populaire, l'homme est un atout en termes d'image pour le MTD. Il ne semble pas très impliqué dans les activités de l'association. On ne l'a vu que rarement aux rassemblements publics et autres meetings à travers le pays. Bakkouri ne sera pas non plus parmi les membres du MTD qui ont pris des positions au sein du PAM.

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· Salah El Ouadie, l'image de la réconciliation

Salah El Ouadie, tout comme Khadija Rouissi, sont là pour dire l'?uvre réussie du processus de réconciliation. Le premier est ancien détenu politique, la seconde luttait jusqu'il y a peu pour qu'on lève le voile sur les conditions de disparition de son frère. Tous deux envoient aujourd'hui les signaux d'une réhabilitation. Salah El Ouadie est même sollicité pour briguer un poste à la Chambre des représentants. C'est lui qu'on a choisi de mettre en tête de liste des candidats du PAM à Safi. C'est également lui qui est chargé de porter la bonne parole au sujet du parti nouvellement créé.

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· Habib Belkouch, le juriste

Le président du Centre d'études en droits humains et démocratie (CEDHD) est avant tout un homme de dossiers. Les textes juridiques, en particulier ceux relatifs aux droits de l'homme, il connaît. Cet ancien coordinateur du programme de droits humains du Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (REMDH), également ancien directeur du Centre de recherche, d'étude et de formation aux droits de l'homme, aujourd'hui adossé au CCDH, mettra volontiers sa casquette de juriste pour plancher sur la préparation des textes et autres statuts du parti. Peu disert, même très discret, il assure qu'il faut «agir de l'intérieur des institutions pour les moderniser et pour apporter le changement souhaité».


L'Economiste· Ahmed Akhchichine, l'expert

Homme de communication à la discrétion éprouvée, Ahmed Akhchichine est d'abord connu et reconnu pour sa qualité d'expert. Enseignant de journalisme au début de sa carrière, cet originaire de la Kelaâ des Sraghna multipliera les actions au profit des ONG et organismes internationaux, s'associera à un projet de cabinet de sondage d'opinion initié par une enseigne canadienne et sera même appelé en qualité de conseiller auprès du gouvernement mauritanien. Son travail auprès de l'Observatoire national des droits de l'enfant le rapprochera des cercles du pouvoir. Sa réflexion sur le projet de libéralisation du secteur de l'audiovisuel achèvera de le placer sur orbite. Il est alors appelé aux commandes de la Haute autorité de la communication audiovisuelle dont il assurera la direction jusqu'à sa nomination au poste de ministre de l'Education national, de l'Enseignement supérieur? Il n'est jamais étranger aux réflexions menées sur le secteur. Et c'est tout naturellement qu'il soit étroitement lié au projet de lancement du groupe de presse en construction.

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· Hassan Benaddi, l'idéologue

Membre de la direction de l'Union marocaine du travail (UMT) dans les années 1970 et 1980, Hassan Benaddi contribuera alors, avec d'autres jeunes cadres, à produire la littérature de la centrale syndicale. Il est membre de la rédaction du journal édité par l'UMT. C'est au nom de celle-ci qu'il briguera un mandat de députation entre 1984 et 1992, avant que sa carrière politique ne soit freinée. Il se représentera encore une fois, mais sans succès, sous les couleurs de l'UC. Il revient alors au journalisme, mais plus syndical, puisqu'il écrira des chroniques pour le compte d'un hebdomadaire. Un recueil de ses chroniques, écrites entre juillet 1998 et juillet 1999, est alors édité sous forme de livre. Il le présente comme une réflexion sur la transition démocratique au Maroc. «Le Maroc a pu consolider, dans la paix civile, les fondements de la légitimité de ses institutions ancestrales, en ouvrant la voie à leur ancrage dans la modernité.
Il s'agit là d'un préalable historique vital. Mais ce n'est qu'un préalable. La consolidation de l'option démocratique? est encore plus que jamais à l'ordre du jour», peut-on y lire. Sa théorie est visiblement toujours d'actualité. L'élection de cet ancien gauchiste, aux origines marrakchies, à la tête du PAM signe son come-back à la politique.

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· Mohamed Cheikh Biadillah, le sage

Médecin de profession, l'ancien ministre de la Santé est avant tout un homme de l'administration territoriale. Ancien gouverneur de Salé, puis wali de Safi, il connaît la géographie sociale du Maroc. Homme de réseaux, il est aussi le spécialiste, aux côté d'El Himma, du dossier du Sahara qu'il est allé défendre aux Nations unies, en 1975 déjà. De l'autre côté de la frontière, se trouvait son propre frère qui avait choisi le camp adverse.
La fonction dont il hérite au sein du PAM est révélatrice de l'influence que ce vétéran de 61 ans peut avoir sur ses amis du mouvement. Il est chargé des affaires générales et on ne s'étonnera pas qu'il puisse jouer un rôle central dans la coordination des opérations en période électorale.

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· Mustapha Bakkouri, le label du renouveau

A l'évidence, le patron de la CDG sert l'enseigne MTD. Ce n'est pas sans surprise que beaucoup ont découvert son nom parmi les membres fondateurs du mouvement. Ingénieur de l'Ecole des Ponts, Bakkouri incarne surtout le modèle économique réussi. La CDG qu'il dirige est érigée en champion de l'économie nationale. Qu'il soit ou non bailleur de fonds des activités du Mouvement, comme le laisse entendre la rumeur populaire, l'homme est un atout en termes d'image pour le MTD. Il ne semble pas très impliqué dans les activités de l'association. On ne l'a vu que rarement aux rassemblements publics et autres meetings à travers le pays. Bakkouri ne sera pas non plus parmi les membres du MTD qui ont pris des positions au sein du PAM.

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· Salah El Ouadie, l'image de la réconciliation

Salah El Ouadie, tout comme Khadija Rouissi, sont là pour dire l'?uvre réussie du processus de réconciliation. Le premier est ancien détenu politique, la seconde luttait jusqu'il y a peu pour qu'on lève le voile sur les conditions de disparition de son frère. Tous deux envoient aujourd'hui les signaux d'une réhabilitation. Salah El Ouadie est même sollicité pour briguer un poste à la Chambre des représentants. C'est lui qu'on a choisi de mettre en tête de liste des candidats du PAM à Safi. C'est également lui qui est chargé de porter la bonne parole au sujet du parti nouvellement créé.

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· Habib Belkouch, le juriste

Le président du Centre d'études en droits humains et démocratie (CEDHD) est avant tout un homme de dossiers. Les textes juridiques, en particulier ceux relatifs aux droits de l'homme, il connaît. Cet ancien coordinateur du programme de droits humains du Réseau euro-méditerranéen des droits de l'homme (REMDH), également ancien directeur du Centre de recherche, d'étude et de formation aux droits de l'homme, aujourd'hui adossé au CCDH, mettra volontiers sa casquette de juriste pour plancher sur la préparation des textes et autres statuts du parti. Peu disert, même très discret, il assure qu'il faut «agir de l'intérieur des institutions pour les moderniser et pour apporter le changement souhaité».


L'Economiste

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