Yawatani
DEUX mois à peine après son lancement et voilà que la fusion donnant naissance au PAM ne fonctionne pas, ou plus exactement un des cinq greffons ne prend pas. Abdellah Kadiri est en colère. Il menace puis ne tarde pas à mener ses menaces à exécution. C'est donc par la voie de communiqué qu'il annonce, jeudi 11 septembre, le retrait définitif de son parti, le PND (Parti national démocrate) du regroupement ayant mené à la création du PAM (Parti Authenticité et modernité).
· Les dessous d'un revirement
Abdellah Kadiri nous a confié que les raisons de ce retrait, dont il dit être la décision du bureau politique du PND réuni en session extraordinaire, sont relatives aux engagements non tenus de la part des dirigeants du MTD (Mouvement pour tous les démocrates). Ces derniers auraient, à ses yeux, pris de court son parti, ne lui laissant pas le loisir de gérer les affaires inhérentes à la fusion, notamment celle du patrimoine du parti, de ses locaux, etc. En fait, Kadiri aurait voulu négocier des places pour lui et les siens au sein de la nouvelle structure. Un premier signal négatif lui parvient au moment du choix des candidats pour les législatives partielles du 19 et 21 septembre. Les candidats que le PND propose sont écartés au profit des têtes du MTD. Kadiri a-t-il senti le vent tourner? C'est ce qu'assurent les membres du PAM qui n'excluent pas la possibilité de le mettre hors circuit. La riposte s'organise dans la foulée et une conférence de presse est convoquée dans l'urgence au nom de membres du PND ayant rejoint le PAM. Ce groupe mené par Taher Chakir et Milouda Hazeb a fustigé, vendredi 12 septembre, l'initiative de Kadiri, la désignant comme étant individuelle et solitaire. L'annonce de retrait, ont-ils déclaré, «n'engage que ses signataires». Ils ont surtout réaffirmé leur attachement au projet de fusion.


«Plusieurs dysfonctionnements»


Un projet que Kadiri aurait lui-même validé. Ce dernier déclare que «cette décision avait été prise dans un contexte bien particulier et selon des engagements aujourd'hui non tenues». Kadiri évoque des conditions qu'il aurait présentées comme préalable à ce projet et dont-il ne tient pas compte aujourd'hui. Dans le communiqué qu'il a rendu public au nom du BP du PND il souligne également que «plusieurs dysfonctionnements entravent l'opération de fusion, donnant lieu à des difficultés de gestion qui ne sont pas en phase avec le véritable concept de la fusion pour la création d'un parti politique fort».
«Ce n'est pas un jeu d'enfant», nous a confié Milouda Hazeb. Pour elle comme pour le Secrétaire général du PAM, Hassan Benaddi, le PND n'existe plus par la force de la loi. Ils invoquent tous les deux la loi sur les partis et soulignent que lorsqu'il y a fusion entre des partis politiques, les anciens cadres sont dissouts de manière automatique, en l'occurrence le PND. Kadiri n'est pas de cet avis. Il nous déclare que c'est «le PAM qui n'a pas encore d'existence officielle, puisqu'il n'a pas encore tenu son congrès constitutifs». Et d'ajouter que «les statuts qui le régissent aujourd'hui sont provisoires et de fait peuvent être changés». D'où son appel à rediscuter encore les conditions de la fusion de son parti. Une proposition balayée d'un revers de main par les dirigeants du PAM. Le feuilleton n'en est qu'à son premier épisode.

L'Economiste· Les dessous d'un revirement

DEUX mois à peine après son lancement et voilà que la fusion donnant naissance au PAM ne fonctionne pas, ou plus exactement un des cinq greffons ne prend pas. Abdellah Kadiri est en colère. Il menace puis ne tarde pas à mener ses menaces à exécution. C'est donc par la voie de communiqué qu'il annonce, jeudi 11 septembre, le retrait définitif de son parti, le PND (Parti national démocrate) du regroupement ayant mené à la création du PAM (Parti Authenticité et modernité). Abdellah Kadiri nous a confié que les raisons de ce retrait, dont il dit être la décision du bureau politique du PND réuni en session extraordinaire, sont relatives aux engagements non tenus de la part des dirigeants du MTD (Mouvement pour tous les démocrates). Ces derniers auraient, à ses yeux, pris de court son parti, ne lui laissant pas le loisir de gérer les affaires inhérentes à la fusion, notamment celle du patrimoine du parti, de ses locaux, etc. En fait, Kadiri aurait voulu négocier des places pour lui et les siens au sein de la nouvelle structure. Un premier signal négatif lui parvient au moment du choix des candidats pour les législatives partielles du 19 et 21 septembre. Les candidats que le PND propose sont écartés au profit des têtes du MTD. Kadiri a-t-il senti le vent tourner? C'est ce qu'assurent les membres du PAM qui n'excluent pas la possibilité de le mettre hors circuit. La riposte s'organise dans la foulée et une conférence de presse est convoquée dans l'urgence au nom de membres du PND ayant rejoint le PAM. Ce groupe mené par Taher Chakir et Milouda Hazeb a fustigé, vendredi 12 septembre, l'initiative de Kadiri, la désignant comme étant individuelle et solitaire. L'annonce de retrait, ont-ils déclaré, «n'engage que ses signataires». Ils ont surtout réaffirmé leur attachement au projet de fusion.


«Plusieurs dysfonctionnements»


Un projet que Kadiri aurait lui-même validé. Ce dernier déclare que «cette décision avait été prise dans un contexte bien particulier et selon des engagements aujourd'hui non tenues». Kadiri évoque des conditions qu'il aurait présentées comme préalable à ce projet et dont-il ne tient pas compte aujourd'hui. Dans le communiqué qu'il a rendu public au nom du BP du PND il souligne également que «plusieurs dysfonctionnements entravent l'opération de fusion, donnant lieu à des difficultés de gestion qui ne sont pas en phase avec le véritable concept de la fusion pour la création d'un parti politique fort».
«Ce n'est pas un jeu d'enfant», nous a confié Milouda Hazeb. Pour elle comme pour le Secrétaire général du PAM, Hassan Benaddi, le PND n'existe plus par la force de la loi. Ils invoquent tous les deux la loi sur les partis et soulignent que lorsqu'il y a fusion entre des partis politiques, les anciens cadres sont dissouts de manière automatique, en l'occurrence le PND. Kadiri n'est pas de cet avis. Il nous déclare que c'est «le PAM qui n'a pas encore d'existence officielle, puisqu'il n'a pas encore tenu son congrès constitutifs». Et d'ajouter que «les statuts qui le régissent aujourd'hui sont provisoires et de fait peuvent être changés». D'où son appel à rediscuter encore les conditions de la fusion de son parti. Une proposition balayée d'un revers de main par les dirigeants du PAM. Le feuilleton n'en est qu'à son premier épisode.

L'Economiste

Ajouter un Commentaire

Les points de vues exprimés dans les commentaires reflètent ceux de leurs auteurs mais ne reflètent pas nécessairement le point de vue officiel de Yawatani.com qui, par conséquent, ne pourra en être tenu responsable.
De plus, Yawatani.com se réserve le droit de supprimer tout commentaire qu'il jurera non approprié.


Code de sécurité
Rafraîchir

Ecouter la radioNewsletter

Horaires des prières

Pays:
Ville:
Autres options
Année:
Mois:
Latitude:
Longitude:
Time Zone:
DST:
Méthode:
Format heure:

Afficher le mois