Yawatani

Le renchérissement des prix des fruits et légumes suscite l’inquiétude des Marocains. Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette situation sans précédent.

 

La sécheresse, le recul des niveaux des barrages, la demande extérieure, les restrictions imposées par le gouvernement suite au coronavirus, la spéculation et la multiplication des intermédiaires entre les producteurs et les consommateurs sont entre autres les facteurs qui ont entraîné cette situation, rapporte Ecoactu.

Si la hausse des prix est constatée sur tout le territoire national, elle est plus prononcée dans la métropole avec le différentiel des prix qui a atteint 2 à plus de 2,5 DH/kg. Selon les chiffres du département de l’agriculture publié durant la première semaine d’octobre 2020, les prix de la pomme de terre au marché de gros ont connu une hausse de 138 % contre 15% pour le prix de la tomate. Cette augmentation des prix est assez éprouvante pour le portefeuille des ménages, déjà secoués par les revers de l’épidémie du coronavirus.

Dans le Souss, la sècheresse, le stress hydrique et la chute des niveaux d’eau dans les barrages ont porté un coup à l’activité des petits producteurs, qui faute d’eau ont lâché prise. Ils espèrent l’entrée en service de la station de dessalement de l’eau de mer dans la région. Pour l’heure, seuls les grands producteurs ont accès à l’eau grâce aux puits et continuent de produire, entrainant une hausse vertigineuse des prix des fruits et légumes. L’autre raison évoquée qui justifie cette augmentation des prix est l’exportation d’une grande partie de la production marocaine vers la Mauritanie et le Sénégal.

Au dire d’Ahmed Mouflih directeur de la Fédération interprofessionnelle des producteurs et exportateurs des fruits et légumes (FIFEL), cette situation se justifie par la basse saison et les restrictions liées à la pandémie. A l’en croire, le respect de ces restrictions a entraîné la réduction du nombre d’ouvriers dans les exploitations. « Il faut respecter la distanciation physique ce qui impacte à la baisse la récole et à la hausse le temps qui lui est consacré. Bien entendu, les restrictions de déplacement entre les villes (notamment vers la locomotive économique du pays, Casablanca, (fermée depuis des mois maintenant) ont découragé certains professionnels. », a-t-il ajouté. Tous les regards sont tournés vers le ciel en attendant les pluies.

 

bladi

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