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New York: Le royaume est un partenaire stratégique de la Chine et entend convertir ce statut, en valeurs économiques. Mais, une experte américaine dit son scepticisme quant à l’aboutissement d’un tel projet.

Deborah Brautigam, professeur américaine d’économie politique internationale, pense que le Maroc ne doit pas attendre trop de la Chine, pour réaliser chez lui des investissements lourds et marquants. 

Directrice du Programme ‘the China Africa Research Initiative (CARI)’ à la ‘Johns Hopkins University' à Washington, Deborah Brautigam citée par le média économique américain, Quartz, s’est dite sceptique quant à l’aboutissement des investissements promis à Rabat par Pékin, notamment le fameux projet de cité industrielle à Tanger. 

Deborah Brautigam en a dit : 

‘‘Si les entreprises chinoises construisent et financent vraiment ce projet, se serait une excellente nouvelle pour le bien du Maroc. Mais il y a peu de chances de voir cela se produire.’’


L’experte US a ajouté : 

‘‘Même quand des accords provisoires comme celui-ci vont de l'avant, ils ont tendance à progresser très lentement (...) d’autres projets similaires chinois en Afrique se sont avérés peu satisfaisants, limités par le manque de capacité ou les coûts de transport élevés.’’


A noter qu’un projet chinois, d’une cité industrielle au nord du Maroc avait été annoncé au royaume. Il devrait mobiliser des investissements de 10 milliards de dollars.

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