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Le prix à la pompe du gasoil n’a jamais atteint un tel niveau depuis 7 ans. L’économie pour le consommateur va de 40 à 60 centimes par litre.

Du jamais vu depuis 7 ans! Selon L’Economiste, «on s’achemine tout droit vers un record de baisse sur le gasoil, jamais atteint depuis 2009». Les niveaux actuels des prix de ce type de carburant s’approchent fortement de ceux affichés il y a 7 ans. «La fourchette référentielle de prix s’était fixée à une maximale de 7,20 DH/litre et une minimale de 7,15 DH/l, en avril 2009», observe le journal. La même situation semble aujourd’hui se reproduire. «Mieux: dans le contexte international de baisse effrénée du prix du baril, le maintien du dispositif de compensation des prix aurait même pu favoriser une plongée spectaculaire du prix du diesel à la pompe».

Avec la libéralisation des prix, aujourd’hui, les tarifications varient d’une enseigne à une autre, même si les écarts de prix ne se chiffrent encore qu’en centimes. Le litre de gasoil s’est, selon le journal, échangé sur une fourchette de 7,28 à 7,29 DH pour les distributeurs les moins chers comme Afriquia, Olibya, Winxo et Petrom, et de 7,48 à 7,49 DH chez Total et Shell Vivo Energy. L’Economiste rapporte que le gain pour le consommateur est compris entre 40 et 60 centimes sur le litre de diesel depuis le démarrage de la libéralisation.

A noter que le dernier prix plafond homologué par l’Etat, sur la période du 16 au 30 novembre 2015, était de 7,96 DH/l. 
Cette situation est principalement due à la tendance baissière du prix du baril . «Avec un brent qui flirte avec le seuil stratégique des 30 dollars le baril, le meilleur est à espérer pour le consommateur», prédit le quotidien. A l’inverse, c’est la soupe à la grimace pour les distributeurs. «Les marges se joueront au centime près, en attendant une reprise des prix internationaux du brut», estime un économiste cité par le journal. Aujourd’hui, les opérateurs pensent intimement que la concurrence interviendra davantage sur «la qualité du produit et des services à la clientèle».

Par ailleurs, le journal s’interroge sur la nécessité de disposer ou pas d’une raffinerie. «Du côté de l’Etat, cette nécessité coule de source. Une industrie de raffinage est un outil stratégique de sécurisation de l’approvisionnement du pays en hydrocarbures». Sauf que la construction d’une raffinerie prendra au moins 5 ans. «D’ici là, il va falloir composer avec l’approvisionnement à partir du marché international». Les opérateurs, eux, se sont habitués à vivre sans la Samir. «Le GPM a constitué une réserve de sécurité de 30 jours, en plus du stock utile».

Yawatani.com et le360ma.

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