Version Arabe
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- Publication : 1 août 2012
En temps normal, la pratique régulière d’un sport nécessite de prendre quelques précautions de bon sens, telle une visite médicale afin de s’assurer médicalement parlant qu’il n’y a pas de contre-indications. Cela est encore plus vrai quand il s’agit d’une personne plus ou moins âgée qui se met au sport à l’occasion du mois de Ramadan. Entre jogging sur la corniche, match de foot sur le bord des plages, cyclisme, ils sont nombreux ceux qui mettent à profit ce mois pour essayer d’adopter de nouvelles habitudes sportives surtout avant la rupture du jeûne. La pratique du sport est certainement très bénéfique, elle est même conseillée, personne ne peut dire le contraire, mais durant le Ramadan est-ce raisonnable ? Et plus particulièrement en cette saison estivale durant laquelle des pics de chaleur sont enregistrées. À cette interrogation, chacun a sa réponse.
En temps normal, c’est-à-dire loin du ramadan et des fortes chaleurs, la pratique du sport est certainement très bénéfique, elle est même conseillée. Le terme activité physique peut signifier différentes choses pour différentes personnes. Pour les professionnels de la santé, c’est un comportement bénéfique, une attitude synonyme de bonne santé, avec une alimentation saine et équilibrée. L’activité physique reste l’un des fondements d’un état physique et psychologique exemplaire. Ne dit-on pas à ce sujet : «un esprit sain, dans un corps sain » , il faut regarder l’autre facette de la médaille qui veut que l’on se garde de toutes sortes d’exagérations , de savoir écouter son corps , de ne pas chercher à battre des records
Ce concept signifie aussi un ensemble de sports qui va de la marche, jogging, natation, cyclisme, équitation, basket, volley… L’activité physique est essentielle, elle permet de maintenir en parfait équilibre l’énergie que nous absorbons grâce à l’apport alimentaire des différents groupes d’aliments (Protéines – lipides – glucides...) et l’énergie que nous dépensons grâce à l’activité physique.
Si on fait un petit retour en arrière, nous pouvons constater qu’au Maroc le problème de l’obésité était rare, celui du diabète aussi, cela était dû en grande partie aux bonne attitudes qu’avaient nos concitoyens. Les gens dépensaient bien plus d’énergie qu’aujourd’hui en travaux manuels, ils marchaient plus à pieds tout en consommant moins d’aliments riches en sucre, l’alimentation comprenait plus de fruits et de légumes, elle était faite avec de l’huile d’olives. Tout cela pour dire que l’activité physique est excellente, nécessaire, indispensable, mais que cette même activité physique peut aussi être source de problèmes si elle est pratiquée n’importe comment, n’importe quand et par n’importe qui.
Activité physique et jeûne : oui, mais ….
Comme nous venons de le voir, personnellement je suis pour l’activité physique, mais à certaines conditions, le souci majeur reste la sécurité de la personne qui désire pratiquer une activité physique. Pour pratiquer une activité sportive, le bon sens nous dicte de consulter son médecin traitant afin de savoir s’il n’y a pas de contre-indications et quelle activité physique pratiquer.
Ceci dit, il est prouvé scientifiquement que l’activité sportive n’est pas compatible avec le jeûne, et lorsqu’on y ajoute un environnement de forte chaleur, les conséquences peuvent être dangereuses et mettre en jeûne le pronostic vital surtout des personnes fragiles, des personnes âgées qui parfois ne veulent pas entendre raison et se comportent comme s’ils ont vingt ans.
Quand il n’y rien qui s’oppose à la pratique d’un sport, le corps d’un sportif accuse des pertes en eau très importantes lors d’une activité intense. Pour compenser ces pertes en eau, il n’y a pas trente six mille solutions, il faut boire de l’eau constamment.
On imagine ce que signifie la pratique d’un sport en période de chaleur, qui plus est, pendant le ramadan, et avant la rupture du jeun. La température du corps initialement à 37 degré, augmente considérablement en période de canicule. L’organisme réagit : on transpire, on perd beaucoup d’eau et de sels minéraux, d’où les risques de déshydratation et d’évanouissement. On note aussi une fatigue très importante de l’organisme ; ces symptômes déjà existants en temps normal, sont donc plus importants, plus marqués et donc plus graves.
A vrai dire, en période de canicule, toute activité provoquant une augmentation de la transpiration est à éviter pendant le jeûne. Dans tous les cas de figure, la prudence est de mise.
Ce concept signifie aussi un ensemble de sports qui va de la marche, jogging, natation, cyclisme, équitation, basket, volley… L’activité physique est essentielle, elle permet de maintenir en parfait équilibre l’énergie que nous absorbons grâce à l’apport alimentaire des différents groupes d’aliments (Protéines – lipides – glucides...) et l’énergie que nous dépensons grâce à l’activité physique.
Si on fait un petit retour en arrière, nous pouvons constater qu’au Maroc le problème de l’obésité était rare, celui du diabète aussi, cela était dû en grande partie aux bonne attitudes qu’avaient nos concitoyens. Les gens dépensaient bien plus d’énergie qu’aujourd’hui en travaux manuels, ils marchaient plus à pieds tout en consommant moins d’aliments riches en sucre, l’alimentation comprenait plus de fruits et de légumes, elle était faite avec de l’huile d’olives. Tout cela pour dire que l’activité physique est excellente, nécessaire, indispensable, mais que cette même activité physique peut aussi être source de problèmes si elle est pratiquée n’importe comment, n’importe quand et par n’importe qui.
Activité physique et jeûne : oui, mais ….
Comme nous venons de le voir, personnellement je suis pour l’activité physique, mais à certaines conditions, le souci majeur reste la sécurité de la personne qui désire pratiquer une activité physique. Pour pratiquer une activité sportive, le bon sens nous dicte de consulter son médecin traitant afin de savoir s’il n’y a pas de contre-indications et quelle activité physique pratiquer.
Ceci dit, il est prouvé scientifiquement que l’activité sportive n’est pas compatible avec le jeûne, et lorsqu’on y ajoute un environnement de forte chaleur, les conséquences peuvent être dangereuses et mettre en jeûne le pronostic vital surtout des personnes fragiles, des personnes âgées qui parfois ne veulent pas entendre raison et se comportent comme s’ils ont vingt ans.
Quand il n’y rien qui s’oppose à la pratique d’un sport, le corps d’un sportif accuse des pertes en eau très importantes lors d’une activité intense. Pour compenser ces pertes en eau, il n’y a pas trente six mille solutions, il faut boire de l’eau constamment.
On imagine ce que signifie la pratique d’un sport en période de chaleur, qui plus est, pendant le ramadan, et avant la rupture du jeun. La température du corps initialement à 37 degré, augmente considérablement en période de canicule. L’organisme réagit : on transpire, on perd beaucoup d’eau et de sels minéraux, d’où les risques de déshydratation et d’évanouissement. On note aussi une fatigue très importante de l’organisme ; ces symptômes déjà existants en temps normal, sont donc plus importants, plus marqués et donc plus graves.
A vrai dire, en période de canicule, toute activité provoquant une augmentation de la transpiration est à éviter pendant le jeûne. Dans tous les cas de figure, la prudence est de mise.
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