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L'huile d'argan est tirée de l'arganier qui est présent essentiellement au sud-ouest du pays entre Agadir, Essaouira et Taroudant. Elle est très utilisée dans la cuisine traditionnelle de cette région.

 La densité d'arganier  par hectare varie selon la région : de 250 arbres par hectare à 150km au nord d'Agadir dans l'Atlas et environ 40 arbres par hectare dans le désert bordant la région de Guelmim.

Ce grand arbre épineux, de 8 à 10 mètres de hauteur avec un tronc noueux et une écorce en peau de serpent, est très résistant. Il peut vivre de 150 à 200 ans.

 L’arganier fournit de 10 à 30 kilos de fruits par an. 38 kg de fruits environ permettent d’obtenir 1 litre d’une huile d’argan. Sa fabrication nécessite 10 heures de travail. La production annuelle de l’huile d’argan est de 3 500 à 4 000 tonnes.

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Il existe deux types d'huile d'argan selon que les amendons sont ou non torréfiés avant utilisation :                                                               

-L'huile alimentaire, plus sombre et au goût plus prononcé à cause de la torréfaction, s'utilise comme une huile habituelle pour préparer les aliments, mais elle ne doit pas être portée à haute température. Elle est très nutritive et constitue, avec des amandes pilées et du miel, une pâte appelée «amlou» très nourrissante souvent consommée au petit déjeuner.

-L'huile cosmétique, plus claire, s'utilise en application sur la peau et les cheveux et aurait des vertus contre la chute des cheveux, l'eczéma, la déshydratation cutanée.

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L’arganier est également appelé «  l’arbre aux femmes » car ce sont les femmes regroupées en coopératives qui gèrent la production.

La grande majorité de la production d'huile d'argan passe par le biais des coopératives féminines d'huile d'argan. Un programme portant sur l'amélioration des conditions de travail de la femme rurale, une activité économique génératrice de revenu complémentaire. Mais d’après des sources, 60% est exploité par une multinationale, seulement 40% est exploité par 283 coopératives.

L’association AGUERD créée en 2004 dans la Région Souss Massa Drâa, dont Khadija SAYE est la présidente, perpétue la tradition du travail de l’argan depuis plusieurs générations de mère en fille. C’est l’envie et la volonté de transmettre cet art à leurs enfants qui les motive. Ce métier est bien ancré dans sa tradition. 40 femmes travaillent dans cette coopérative, tout est leur production y compris le miel. L’association dispose de deux locaux et des machines. Ça fonctionne très bien, elle réalise 5 tonnes de production par an.

L’ambition et la volonté d’aller plus loin en apportant du nouveau sont là. Mais il manque pour ces femmes de la reconnaissance et de l’aide matérielle. La formation dans la communication, la gestion et les techniques de ventes est urgente. Donc les besoins sont nombreux et vitaux.

- Il faut de l’écoute, un dialogue, une bonne communication et de la reconnaissance.

- La femme ne doit pas être un robot, elle mérite sa place dans la société comme un être humain digne de respect.

- Les coopératives féminines doivent restées féminines.

- Les coopératives compétentes méritent la reconnaissance, alors que l’on trouve des coopératives non compétentes qui réalisent des profits plus par favoritisme.

- Formation du personnel et des commerciaux pour la vente du produit.

- Participation aux salons internationaux pour sensibiliser et faire connaître nos produits.

- Faire connaitre le produit au niveau local, national et international.

- Il faut lutter contre la concurrence sauvage et la contrefaçon; certains se lancent dans cette affaire sans créer une association ou une coopérative et sans connaître vraiment  le métier.

- Le produit brut doit être fini au Maroc. Il faut tout l’équipement nécessaire.

- Les coopératives doivent pouvoir vendre et doivent avoir leur indépendance.

- Accorder aux coopératives un crédit sans intérêt (taux 0%).

- Nécessité de la couverture sociale, CNSS, retraite …

- Besoin de matériel auprès de l’INDH.

- Les unions de coopératives n’ont pas donné de fruits ni de bons résultats, c’est à revoir.

- Il faut lutter contre l’individualisme, il favorise la division et la dispersion. C’est un facteur d’échec majeur.

- Le prix doit être unique pour toutes les coopératives, pas de favoritisme.

- Il faut créer des liens avec des associations à l’étranger pour la promotion et la vente.

- Il faut créer un festival annuel d’argan à Agadir par exemple.

- Corriger l’image que l’on donne à la coopérative au Maroc, il faut aller sur le terrain pour constater la réalité.

 

Autre problème sérieux est à résoudre rapidement est la construction dans les champs d’arganier. Cette pratique est destructive et ne rendra guère service pour cet arbre rare. Les dégâts seraient énormes...

 

 

 

Par notre correspondant Mohamed BOUTADA

 

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Commentaires   

0 #1 elmers elmahdi 20-07-2018 13:56
bonjour nous somme société natura beauté de les produit terroir naturel 100% comme les savon dur a base d'argan et les savon noir
Si vous êtes intéressé par moi vos produits sont les bienvenus
0630477144 0528247076
Mr : mahdi
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