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- Publication : 26 octobre 2009
le poète arabe Saâdi Youssef a reçu samedi à Rabat , le prix international de poésie Argana pour l'année 2009, décerné par "Beit Achiîr " (maison de la poésie) du Maroc...
Une brillante cérémonie a été donnée à cette fin, samedi soir, au cours de laquelle la poésie arabe a été à l'honneur avec la déclamation par Saâdi Youssef lui-même de certains de ses poèmes célèbres.
La cérémonie, à laquelle ont pris part des figures de renom du monde de la culture, des arts et de la politique, a été agrémentée de morceaux musicaux du compositeur irakien Nacer Chama.
Elle a aussi donné lieu à des épanchements lyriques du lauréat du prix qui a souligné combien ce sacre lui rappelle des réminiscences nostalgiques du temps où il a croisé, en 2003, le célèbre poète palestinien Mahmoud Darouich, sur les planches du théâtre Mohammed V à l'occasion de pareille rencontre festive.
Dans une allocution à cette occasion, le ministre de la culture, M. Bensalem Himmich, a souligné que le sacre de Saâdi Youssef est fort à propos, de par la verve qu'exhale son Âœuvre et les traits de générosité et d'altruisme qui le rangent parmi les poètes émérites.
Le ministre a ainsi fait le parallèle entre la propension au partage qui émane de cette citation du lauréat : "Mon pain quotidien, je veux en faire le pain de partage avec l'ensemble des humains" et cette autre expression du poète Saint-John Perse (Prix Nobel) : "Le poète est celui qui transgresse pour notre compte la règle de l'accoutumance".
A cette même occasion, Najib Khaddari, président de "Beyt Achiîr" au Maroc a souligné que ce prix consacre en le poète Saâdi Youssef son latent à saisir et immortaliser l'instantané et son génie à exprimer la réalité des choses et des sentiments dans le menu détail, donnant ainsi ses lettres de noblesse à l'écriture poétique arabe pour l'inscrire dans l'universalité.
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