Yawatani

La 12e édition du Festival gnaoua et musiques du monde aura attiré 350.000 festivaliers, inconditionnels d'un événement devenu incontournable dans la vie culturelle marocaine», indiquent les organisateurs dans un communiqué.

 

 

 

e public d'habitués, composé également de nombreux nouveaux adeptes de la musique gnaouie, provient des quatre coins du Royaume et du monde entier, ajoute la même source.
 
Et de préciser qu'une centaine de médias, dont plus de 40 médias étrangers, venus autant d'Europe (Allemagne, Pologne, Italie, Belgique, Suède...) que de Nouvelle-Zélande ou des Etats-Unis, étaient présents pour couvrir cette «édition inoubliable».
 
«Essaouira a fait la preuve une fois de plus de son ouverture et de son hospitalité. Autorités locales, habitants, forces de l'ordre, ainsi que l'ensemble des pouvoirs publics ont répondu présents, avec implication et responsabilité, pour faire de ce festival une réussite», soulignent les organisateurs, faisant remarquer que les maâlems gnaouis, maîtres de cérémonie du Festival, ont ainsi partagé avec générosité et amour leur art et leur musique.
 
Placé sous le Haut patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, le Festival gnaoua a débuté, le 25 juin, par la traditionnelle procession d'ouverture qui a rassemblé plusieurs troupes gnaouies des différentes régions du Royaume.
 
Le concert d'ouverture a réuni le monstre sacré du tagnaouite, maâlem Mahmoud Guinea avec la troupe brésilienne Afoxé Loni. Un mariage inouï entre les sons de deux univers géographiquement éloignés mais musicalement proches.
 
Les maâlems, au sommet de leur art, ont défilé sur les huit scènes du Festival.
 
 
Face à un public acquis, parfois curieux et souvent en admiration devant ces maîtres de l'art gnaoui, les maâlems ont démontré une fois de plus l'universalité de leur musique.
 
Autre rencontre inédite de cette 12-ème édition, celle rassemblant maâlem Kouyou et ses musiciens avec la troupe de la Nouvelle-Orléans, Congo Nation et son big chief, Donald Harrison. Le concert, qui avait des airs de «Mardi Gras gnaoui» a été vivement applaudi par le public venu nombreux pour assister à ce concert unique.
 
Donald Harrison, ému par sa rencontre avec l'univers gnaoui, s'est dit «marqué à jamais par son passage au Festival gnaoua et musiques du monde», rapportent les organisateurs tout en mettant l'accent sur les moments forts de cette édition.
 
Et de souligner que plus de 100.000 spectateurs ont assisté au concert événement qui a réuni le grand maître, maâlem Hamid El Kasri avec l'Orchestre de la radio allemande WDR et lors duquel les 25 musiciens de la WDR ont repris le répertoire gnaoui avec maestria, sur des airs jazzy exquis.
 
Le roi du Raï, Khaled, a rejoint le concert pour interpréter aux côtés de maâlem El Kasri plusieurs chansons du répertoire gnaoui avant de chanter son titre «Didi», qui a été repris en choeur par un public conquis.
 
A l'avant-garde des tendances musicales, le Festival a offert un concert fusion réunissant maâlem Abdenbi El Gadari et les DJ marocains, Hak'x et Unes.
 
Devant plus de 15.000 spectateurs, maâlem Abdenbi El Gadari a interprété plusieurs morceaux du répertoire gnaoui accompagné des platines des deux DJ.
 
Une fusion réussie qui s'inscrit dans le désir constant du Festival de réaliser les expériences musicales les plus inédites.
 
Les lilas, autre moment fort du Festival gnaoua et musiques du monde, ont réuni un public épris de musique gnaouie dans sa plus pure tradition. Dans une ambiance intimiste et conviviale, les maâlems ont interprété les plus beaux morceaux de la musique gnaouie.
 
La prestation du maâlem Abdelkébir Merchane, vendredi à Dar Souiri, a particulièrement été applaudie par le public présent qui au bout d'une lila de plus de trois heures, demandait avec ferveur au maâlem de poursuivre le concert.
 
Plus que des concerts acoustiques, il s'agit d'un témoignage vivant de la pérennité du patrimoine gnaoui, une pérennité qui s'illustre à travers la perpétuation de cet art parmi les maâlems de la jeune génération.
 
Par ailleurs, les doyens de la musique marocaine, Nass El Ghiwane ont donné, vendredi, un concert mémorable, suivis de plusieurs artistes connus de la scène marocaine, dont Barry, Saïd Mosker. Samedi, c'était au tour de Hamid Bouchnak d'enflammer la scène dans un concert très attendu.
   
 Par MAP

 

 

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