Botola D1. Le derby, c’est du spectacle et des chiffres imprécis

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Le derby casablancais, c’est du spectacle, des gradins en feu et des chiffres imprécis. A chaque rencontre les débats refont surface sur des statistiques contradictoires qui diffèrent d’un camp à l’autre.

Le derby casablancais c’est celui de toutes les imprécisions. Cela semble fou, mais cette lacune donne un certain charme à ce choc entre deux frères ennemis.  Heureusement que les supporters casablancais ne se focalisent pas beaucoup sur les chiffres. Ce faisant, tout le monde sait qu’en nombre de victoires le Raja mène. De combien ? 6 derbys ou 8 avec moins de 20 buts de différence, mais peu importe.

Sur les sites des deux clubs, on a beau chercher des statistiques fiables mais on a vite fini par abandonner. Rien à signaler à part des communiqués qui datent de quelques semaines chez les Rouges, et une avalanche de photos d’entraînements chez les Verts.  Même la FRMF n’arrive pas à faire le décompte, d’autant plus que les derbys ont commencé avant même sa création.

Du coup, on finit par jeter l’éponge tant chaque media donne un nombre de derbys différents: 123, 125 et peut-être plus ou moins.

On  table donc sur 122 matchs disputés. On compte 58 nuls,  28 matchs gagnés par le WAC, tandis que le Raja a pris le dessus à 36 reprises. Les clubs qui ont bien du mal à se départager entreront donc en scène ce samedi (15h) pour le compte d’un match en retard de la 10e.

Le plus large score entre les deux clubs a été enregistré lors de la saison 1995-1996. En coupe du trône, le Raja écrase le Wydad 5-1 en plein mois de ramadan.

Le match le  plus mémorable pour le Wydad, demeure celui de 2006. Il manquait 1 point au Wydad pour être champion. Le derby se joue un mercredi, le WAC est mené jusqu’aux arrêts de jeu avant que Hicham Louissi  n’égalise pour permettre aux Rouge de remporter le titre.

Dans sa ferveur, sa pression, ses excès d’engagement, ses buts spectaculaires et ses gestes technique qui font lever le stade, le choc entre casablancais est inégalable sur le continent. Car après tout, qui pensera aux chiffres au coup d’envoi ? Certainement pas les 22 joueurs sur le terrain prêts à en découdre pour faire plaisir aux supporters.

le360

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