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Avec la mise en opération prochaine de la première phase du Parc solaire de Ouarzazate, baptisée « Noor I », le Royaume du Maroc fera son entrée parmi le très select club des superpuissances mondiales leaders en énergies renouvelables.

Ce projet, le premier du genre, témoigne de la détermination du Royaume à réduire sa dépendance aux combustibles fossiles, augmentant ainsi l’utilisation des énergies renouvelables grâce à une stratégie novatrice de développement à faible intensité de carbone, dont la réduction des émissions est l’un des principaux enjeux de la 21ème session de la Conférence des parties à la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP21), qui se tient du 30 novembre au 11 décembre à Paris.

Cette volonté a été également déclinée par l’annonce du Maroc, en prélude de la COP21 à laquelle sont attendus 147 chefs d’Etat, à s’engager à réduire ses émissions de Gaz à effet de serre (GES) en 2030 de 32 pc par rapport aux émissions projetées pour la même année.

Dans la ville du Détroit, le dimanche 20 septembre 2015, SM le Roi Mohammed VI et le Président de l’Etat Français, François Hollande, ont présidé la cérémonie de lancement de « l’Appel de Tanger, pour une action solidaire et forte en faveur du Climat ».

Cette initiative qui traduit la détermination des deux pays à joindre leurs efforts pour que la communauté internationale trouve des réponses adéquates et appropriées à la problématique du changement climatique.

A travers l’Appel de Tanger, signé par les deux chefs de l’Etat, le Maroc et la France rappellent à la communauté internationale, à l’ensemble des acteurs et à l’opinion publique mondiale qu’il est urgent de lutter contre le changement climatique de manière sérieuse, efficace et équitable.

L’Appel de Tanger, qui intervient après « l’Appel de Manille » (Philippines) et celui de Fort-de-France, constitue une sonnette d’alarme quant à l’urgence d’entreprendre une action solidaire et forte en faveur du climat et la nécessité d’agir « vite, bien et collectivement » pour amplifier la lutte contre le dérèglement climatique.

Le Maroc, qui assurera la présidence de la COP22 de Marrakech, et la France, pays hôte de la COP21, appellent à l’accélération de la transition vers une « économie mondiale verte », conciliant les aspirations légitimes au développement avec les impératifs de durabilité des ressources et de réduction des risques environnementaux.

Tracée conformément aux Hautes instructions de SM le Roi Mohammed VI, la stratégie énergétique du Royaume est destinée à promouvoir un développement humain durable, à travers notamment l’utilisation des nouvelles technologies propres. Ce projet national vise la mise en place en 2020, d’une capacité de 2.000 mégawatts, soit 14 pc des besoins énergétiques prévisionnels du Maroc à l’horizon 2020. Sept sites ont été identifiés pour la réalisation de ce projet, à savoir les sites d’Ouarzazate, Ain Bni Mathar, Foum Al Oued, Boujdour, Sebkhat Tah, Midelt et Tata.

Grâce à la mise en valeur du potentiel solaire, le projet marocain de l’énergie solaire contribuera à la réduction de la dépendance énergétique, à la préservation de l’environnement, par la limitation des émissions des gaz à effet de serre et à la lutte contre les changements climatiques.

A terme, il permettra annuellement des économies en combustibles de 1 million de tonne équivalent pétrole (TEP) et d’éviter l’émission de 3,7 millions de tonnes de CO2.

Ce projet solaire, qui mobilise des investissements de l’ordre de 9 milliards de dollars, est en phase avec la tendance internationale, qui, face à une demande énergétique croissante et au défi du réchauffement climatique, érige les énergies renouvelables et particulièrement l’énergie solaire au rang des priorités.

L’énergie éolienne n’est pas en reste. Le Royaume, qui a placé l’énergie éolienne au cœur de sa stratégie de développement des énergies renouvelables, ne peut que se satisfaire des multiples des parcs dont il dispose, avec plus de 800 MW déjà opérationnels, 550 MW en cours de développement et 850 MW en cours d’adjudication, outre une capacité additionnelle de 1.000 MW programmée entre 2021 et 2025.

Le programme intégré de l’énergie éolienne 1.000 MW est composé de six parcs éoliens, répartis dans les régions qui disposent d’un potentiel éolien important : Taza (150MW), Tanger II (100MW), Boujdour (100MW), Tiskrad (300MW), Midelt (150MW) et Jbel Lahdid (200MW). La totalité de ce programme, réalisé par l’ONEE, le Fonds Hassan II pour le développement économique et social et la Société d’investissements énergétiques, sera opérationnelle en 2020. La réalisation de ce vaste programme et du projet marocain de l’énergie solaire permettra au Maroc de réduire ses importations d’énergie en économisant annuellement 2,5 millions de tonnes équivalent pétrole en combustible, évitant ainsi l’émission de près de 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an

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