Yawatani

 

Après les Jeux d’été à Séoul en 1998, la Corée du Sud accueille pour la première fois, les Jeux olympiques d’hiver du 9 au 25 février 2018. Deux Marocains seront de l’aventure.

 

La 23ème édition des Jeux Olympiques d’hiver se tiendra pendant 17 jours, du 9 au 25 février 2018, à PyeongChang, situé dans la province de Gangwon, en Corée du sud. C’est au bout de trois tentatives que les nord-coréens ont réussi à accueillir les Jeux Olympiques d’hiver en remportant la majorité des voix lors de la 123e session du CIO tenue le 6 juillet  2011.

La ville hôte de ces Jeux d'hiver a tout fait pour que cette édition soit une réussite. 102 titres dans 7 sports et 15 disciplines vont être décernés. Plus de 2.900 sportifs, venant de 92 pays, nations ou délégations, y participent, ils n’étaient que 88 aux Jeux de Sotchi (Russie) en 2014.

Les épreuves sont réparties en quinze disciplines: 7 pour les sports de « neige », 5 pour ceux de « glace » et 3 pour ceux de « glisse ». Avec 14 médailles distribuées, le patinage de vitesse est la discipline qui compte le plus d’épreuves, devant le ski de fond (12), et le ski alpin et le biathlon (11 médailles).

Huit pays africains seront représentés lors ce cette manifestation planétaire. Une participation inédite dans toute l’histoire de ces Jeux. Le Maroc sera de l’aventure avec deux athlètes à savoir Samir Azzimani et Adam Lamhamedi. Le premier est un franco-marocain surnommé «Couscous Rocket » et avait déjà participé en 2010 aux JO de Vancouver, dans la catégorie slalom. S’en était suivie une longue traversée du désert, au sens propre comme au figuré. Blessé, désargenté, il avait dû abandonner la course aux JO de Sotchi. Cette année, il est déterminé à briller et honorer le drapeau marocain.

Il en va de même pour l'autre Marocain Adam Lamhamedi, qui a déjà été champion olympique de la Jeunesse en 2012 à Innsbruck. Depuis, le skieur maroco-canadien de 22 ans a glané pas moins de 51 médailles, dont 22 chez les séniors (la plupart dans le championnat universitaire de l’Est canadien). À Pyeongchang, il vivra déjà son deuxième rendez-vous olympique. Il y a quatre ans, à Sotchi, il s’était classé 47e du slalom géant, à seulement 18 printemps.

La Corée du Nord, qui avait boycotté les jeux de Séoul en 1988 chez son voisin du Sud avec qui elle est toujours officiellement en guerre, a cette fois décidé de participer au rendez-vous, envoyant 22 représentants. Ces « Jeux de la paix », comme ils ont été dénommés par la Corée du Sud, ont permis depuis un mois un rapprochement spectaculaire entre les deux pays. Ce vendredi, leurs sportifs défileront ensemble sous le drapeau de l'unification coréenne, une silhouette bleu pâle de la péninsule sur fond blanc. Et durant la compétition, l'équipe de hockey dames sera une équipe unifiée.

La Russie, en revanche, n'est pas la bienvenue à ces JO, bannie en raison du scandale de dopage institutionnalisé qui a été révélé ces deux dernières années. Cela n'empêche pas des sportifs russes, réunis sous la dénomination Athlètes olympiques de Russie (OAR) et défileront sous la bannière olympique, d'avoir été invités par le Comité international olympique car jugés suffisamment propres.

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