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Accusée de corruption par un entrepreneur, la conseillère d’un ministre du Mouvement populaire se retrouve sous écrou. Le procureur, pas convaincu de ses arguments, a ordonné à la police d’enquêter sur cette affaire. 

Le Procureur du Roi près le tribunal de première instance de Bejaâd a ordonné jeudi dernier la mise en garde à vue de la conseillère d’un ministre du Mouvement populaire. «La mise en garde à vue intervient suite à la plainte déposée par un entrepreneur accusant la conseillère d’avoir réclamé un pot-de-vin contre la délivrance d’une autorisation administrative», précise Assabah qui rapporte l’information dans sa livraison de ce week-end des 24-25 octobre.

Selon des sources citées par le journal, la conseillère en question est accusée d’avoir demandé 100.000 DH à l’entrepreneur qui essaye de monter un centre de contrôle technique des véhicules. «Elle a d’abord été convoquée au bureau du Procureur du Roi où elle a été entendue pendant près de quatre heures», précise le quotidien. Mais ses arguments ne semblent pas avoir convaincu le procureur qui a ordonné sa mise en détention. La décision a pris de court la conseillère qui a fondu en larmes. «Ceux qui l’accompagnaient ont passé plusieurs appels téléphoniques pour tenter d’annuler la décision du procureur, en vain», indique Assabah.

De son côté, l’entrepreneur a fourni plusieurs preuves pour appuyer ses dires. A commencer par la présentation de deux témoins qui affirment avoir assisté à toutes les étapes des négociations avec le maître chanteur au féminin. De même, ils assurent avoir vu la conseillère encaisser le pot-de-vin en deux versements.

L’entrepreneur a également porté plainte contre le fiancé de la conseillère du ministre. «Elle l’avait présenté à l’entrepreneur comme travaillant au Palais royal et, par conséquent, capable d’intervenir en sa faveur», rapporte le journal. Plus tard, elle a même promis une intervention directe du ministre.

Pour sa part, l’accusée a tout nié. Elle a même accusé son fiancé de l’avoir piégée, sans donner d’explications sur les raisons de ses affirmations. «Elle était très confuse et ses réponses n’étaient pas cohérentes», rapporte le quotidien. Il n’en fallait pas moins pour le Procureur pour ordonner sa mise en garde à vue pendant 24 heures, le temps d’en savoir plus.

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