Le BCIJ "FBI marocain", entre en fonction officiellement ce vendredi

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Lancement ce vendredi matin du nouveau Bureau central des investigations judiciaires, relevant de la DST.

C’est notre confrère Goud qui l’a révélé: le FBI marocain a été lancé ce vendredi 20 mars. Il s’agit d’un nouveau département, rattaché à la DST et dont la création découle à la fois de la réforme du code de procédure pénale, de la réforme de la DST et de celle des brigades de police judiciaire.

La création de cette nouvelle entité avait été annoncée en primeur dans Médias 24 en juin 2014.

Depuis la loi 35-11, promulguée fin 2011, les officiers de la DST ont qualité d’officiers de police judiciaire. Leur champ d’investigation a été également élargi et précisé par l’article 108 du code de procédure pénale: atteinte à la sûreté de l’Etat, homicide, enlèvements, contrefaçon, trafics d’armes ou de stupéfiants…

La nouvelle situation sort la DST de l’opacité. Chaque garde à vue, interpellation ou arrestation donnera lieu à un pv.  Et les interrogatoires seront filmés.

Au niveau de la police, des brigades régionales vont être créées. La nouvelle entité prendra en charge, comme pour le FBI américain, tout ce qui dépassera le cadre territorial régional.

Selon Goud, la nouvelle entité prendra comme nom le BCIJ, Bureau central des investigations judiciaires et sera dirigée par Abdelhak Khiam, ancien patron de la BNPJ, Brigade nationale de la police judiciaire.

Le siège de la BCIJ est situé à Salé. Le BCIJ remplace la célébrissime BNPJ (Brigade nationale de la police judiciaire) qui elle-même donnera naissance à plusieurs brigades régionales.

Des investigations sur l’ensemble du territoire

Abondant dans le même sens, le directeur général de la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST), Abdellatif Hammouchi a souligné que la création du BCIJ consacre l’approche participative adoptée par le Maroc en matière de lutte contre toute forme de criminalité dans le respect de la loi.

La création de cette nouvelle structure, qui intervient dans une conjoncture marquée par la recrudescence des actes terroristes à travers le monde, émane du souci permanent du Royaume de restructurer et de mettre à niveau ses institutions sécuritaires dans le cadre d’une approche garantissant en même temps le respect des droits et de la quiétude des citoyens, a-t-il indiqué.

Pour sa part, le préfet de police, directeur du BCIJ, Abdelhak Al Khayyam a souligné que conformément à l’article 108 du code de procédure pénale, ce bureau mènera ses investigations sur l’ensemble du territoire national sous la supervision du parquet général.

Le BCIJ comprend l’élite des services de police ayant suivi une formation de qualité en matière juridique et professionnelle, a-t-il précisé, ajoutant que le bureau est doté d’une logistique technique et technologique de pointe.

Ya Watani.com

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