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 Le nouveau numéro du magazine «Vu sur terre» met en valeur les traditions millénaires du pays.

Ne vous attendez pas, avec ce numéro de «Vu sur terre» consacré au Maroc, à retrouver des sujets certes toujours agréables mais maintes fois diffusés, entre Marrakech et la place Djema'a el-Fna, le débarquement des touristes à Agadir ou la douceur de vivre d'Essaouira. Ce n'est pas le but de cette collection qui selon, Dominique Pipat, à l'origine de la série, veut sensibiliser le téléspectateur à la nature et aux lieux oubliés de la planète.

Dans ce magazine, il n'est pas question de villes mais d'étendues impressionnantes de sable sculpté par le vent, de plateaux lunaires, de villages fondus dans les paysages et de populations à l'image de cette terre chargée d'histoire. Aurélie Massait s'est penchée sur trois histoires, trois destins ceux:

  • d'Abdullah, habitant dans la région de Taliouine à la croisée du Haut Atlas et du Sahara qui cultive le safran ;
  • de Julie, une jeune infirmière française qui vit dans une vallée du Haut Atlas, la Tessaout, à cinq heures de piste de la première ville ;
  • et enfin d'Ali et L'Hô, deux guides sahariens qui reprennent les traces des mythiques caravanes du désert afin de trouver de nouvelles pistes pour les voyageurs.

 «Le désert calme mon esprit»

 Grâce à Abdullah, on découvre la minutie requise pour récolter le safran. Les fleurs doivent être cueillies avant le lever du soleil, avant qu'elles ne s'ouvrent et ne libèrent les précieux filaments. Un travail pénible qui nécessite l'aide de toute la famille. Une fois la récolte terminée, en octobre, Abdullah prend la route pendant plus d'un mois pour vendre sa précieuse épice (5 euros le gramme), utilisée aussi bien pour la cuisine que comme médicament. Quant à Julie, 24 ans, elle est entièrement dévouée aux Marocains qui lui font confiance, et ce malgré les difficultés dues à l'éloignement de son dispensaire, ouvert en 2002 par une association, et les faibles moyens dont elle dispose. Elle pare au plus pressé entre vaccinations, consultations de médecine générale et programmes de contraception. «Je me suis vite adaptée ici, même si le quotidien des habitants est si différent du nôtre, dit-elle. Je donne ce que je peux, je sais que je ne suis pas chez moi mais ma présence les rassure.»

Les deux guides sahariens, eux, arpentent des chemins escarpés et ne changeraient pour rien au monde leur mode de vie. «C'est dans le désert que je me sens exister, il calme mon âme et mon esprit et je me sens proche de Dieu» , explique Ali. Un bel hommage à ce Maroc, carrefour des cultures arabes, européennes et africaines.

 

 

Par Isabelle Nataf, lefigaro

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