La marche organisée vers Gaza à partir de l'Egypte semblerait compromise Lundi soir au Caire

Au total, 1.400 militants de 43 pays avaient organisé cette marche à partir de Rafah, ville frontière entre l'Egypte et Gaza, pour marquer le premier anniversaire de  l'offensive israélienne contre le territoire palestinien.

Parmi les protagonistes de cette marche, Halima Boumediene, sénatrice de la Région Ile de France d’origine marocaine, connue depuis longtemps pour son combat pro-palestinien avait tenu à faire le déplacement pour marquer la célébration.

Il semble qu’à l’heure actuelle, le statu quo se poursuit sur place depuis Dimanche : la police égyptienne tente de faire renoncer les Marcheurs parqués sur le trottoir devant l'ambassade de France à leur projet de rejoindre la frontière avec la bande de Gaza prévu initialement le 31 décembre mais leur détermination semble intacte. Des témoignages, parvenus dans la journée à la rédaction de YAWATANI,  tendent à montrer que les autorités égyptiennes  rendent les conditions de vie des militants de plus en plus difficile devant l’ambassade de France.

 Il semblerait que l’attitude des Autorités égyptiennes soit liée à la visite officielle du premier ministre israélien au Caire ce mardi 29 Décembre 2009.

 Dans le contexte du rapport Goldstone, approuvé par l’assemblée générale de l’ONU qui avait révélé la réalité de crimes de guerre perpétrés par l’armée israélienne envers la population palestienne de Gaza et au vu des conséquences catastrophiques de l’offensive israélienne sur l’économie et la société gazaouies qui sont encore visibles à l’heure actuelle, l’attitude du pouvoir égyptien apparait encore une fois ambigüe, dominée par ses propres intérêts politiques et économiques face à un mouvement pacifique dont les objectifs semblent simplement de rappeler à la mémoire collective cet épisode douloureux et d’offrir un signal de soutien à la population de Gaza plus que jamais isolée.

 
L.K. copyright yawatani.com

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