Yawatani

Vous avez sans doute entendu parler de la jeune étudiante "Sanae" qui a été sauvagement étouffée par son encadrant à l'intérieur du laboratoire de la faculté des sciences à Agadir. Après qu'il ait été arrêté, le professeur, sensé prendre en charge la victime jusqu'à ce qu'elle obtienne son doctorat, a avoué son crime odieux qui parait-il serait dut au refus de la vcitime d'obtempérer "sexuellement". 

Plus encore, il s'est avéré que Sanaa n'était pas le 1er cas d' harcèlement sexuel mais que c'était devenue chose normale, qu'un professeur à la faculté d'Agadir, et ce n'est que ce dont nous somme au courant, demande des services très (physiques) de la part de telle ou telle étudiante en contre partie d'un travail qui est à la base un droit pour tous un chacun qui préparerait son master ou son doctorat.   L'harcèlement sexuel dont a été victime Sanae et qui lui a couté la vie, n'est que l'arbre qui cache une forêt immense, pleine de professeurs universitaires, pervers, qui doivent être admis dans des hôpitaux psychiatriques plutôt qu'au sein de nos prestigieuses facultés qui nous ont sorti dans le bon vieux temps, des grands noms dans tous les domaines.
 
Posez la question suivante aux étudiantes des facultés de Casablanca, Mohammedia , Rabat et presque partout au Maroc "votre encadrant ou professeur ou responsable de votre filière, vous a déjà demandé d'avoir des relations intimes avec lui ou vous a insinué cela?" Vous entendrez alors, par vous-même la souffrance quotidienne que vivent nos jeunes étudiantes qui n'aspirent qu'a avoir leurs diplômes, trouver un job adéquat à leurs compétences et vivre leur vie le plus normalement possible sans perdre, ni dignité ni virginité. Pour se faire elles doivent faire face à tout genre de pression de la part de certains professeurs universitaires, sans scrupules, qui font comprendre à l'étudiante ce qui suit " fais moi grimper aux rideaux et je te ferai asseoir sur le banc des admises"! Voilà comment des pseudos professeurs Marocains, Musulmans, conçoivent le processus de la formation, soutenus dans la majorité des cas par les services administratifs des facultés qui ne donnent jamais raison à l'étudiant de peur que ca n'entache l'image de marque de l'établissement, si image de marque il y'a. 
 
Et dire que le Maroc était très surpris, même choqué de son classement très médiocre en ce qui concerne le niveau de la formation dans le monde arabe! Je dirai qu'ils ont été très indulgents avec notre pays parce que, à mon goût, le Maroc ne devrait même pas exister dans ce classement, vu l'état actuel des choses.
 
Le ministère de tutelle devrait instaurer des numéros verts pour que toute étudiante qui souffrirait de la perversité de son professeur puisse enfin se confier et vider son sac, avant que la situation n'explose un jour. Croyez moi, ce jour là est de plus en plus proche, si les choses continuent ainsi, dans l'anarchie et l'indifférence totales.
 
Bravo aux lauréates qui ont réussi à terminer leur cursus universitaire sans séquelles, et à toute étudiante qui s'obstine à exceller dans sa formation sans avoir à payer le prix (chair).
 
La vérité et la justice finissent toujours par triompher !
 
Par : Mohcine Lourhzal

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