Yawatani

L'ONG Transparency International a rendu son rapport annuel sur la corruption dans le monde. Le Maroc y est classé à la 80e place, alors qu'il occupait la 72e place en 2007.

L'association Transparency-Maroc a appelé mardi à Casablanca les pouvoirs publics à fournir plus d'efforts pour combattre la corruption dans le pays.

"Il faut plus d'efforts" a déclaré un responsable de la branche marocaine de Transparency International (TI) après la publication du rapport de l'ONG classant le Maroc à la 80e place parmi 180 pays touchés par une enquête de "perception" sur ce fléau.

 "Selon ce classement, le Maroc a régressé par rapport à 2007 où il avait été classé par le même organisme à la 72e place" a déclaré Rachid Filali, président de Transparency-Maroc lors d'une conférence de presse.

Interrogée par l'AFP, après la publication de ce classement, la ministre du Développement social, Nezha Skalli, a déclaré qu'il existe "une forte volonté politique au Maroc pour combattre la corruption."

"En témoigne la nomination d'Abdesselam Aboudrar à la tête de l'Instance centrale pour la prévention de la corruption par le souverain", a-t-elle ajouté.

Concernant ce rapport, Mme Skalli a affirmé "qu'il ne s'agit pas d'un classement établi sur une analyse objective de la corruption, mais d'une simple étude sur la perception de la corruption".

"La liberté au Maroc permet aux gens de parler de ce problème, contrairement à d'autres pays", a-t-elle estimé.

Depuis 1995, l'ONG publie chaque année un indice de perception de la corruption (CPD) classant 180 pays selon l'analyse d'un groupe international d'hommes d'affaires, d'experts et d'universitaires.


Selon ce classement, la Tunisie reste en 62e position, l'Algérie est à la 92e place et la Mauritanie et la Libye occupent respectivement le 115e et 126e rang.


AFPL'association Transparency-Maroc a appelé mardi à Casablanca les pouvoirs publics à fournir plus d'efforts pour combattre la corruption dans le pays.

"Il faut plus d'efforts" a déclaré un responsable de la branche marocaine de Transparency International (TI) après la publication du rapport de l'ONG classant le Maroc à la 80e place parmi 180 pays touchés par une enquête de "perception" sur ce fléau.

"Selon ce classement, le Maroc a régressé par rapport à 2007 où il avait été classé par le même organisme à la 72e place" a déclaré Rachid Filali, président de Transparency-Maroc lors d'une conférence de presse.

Interrogée par l'AFP, après la publication de ce classement, la ministre du Développement social, Nezha Skalli, a déclaré qu'il existe "une forte volonté politique au Maroc pour combattre la corruption."

"En témoigne la nomination d'Abdesselam Aboudrar à la tête de l'Instance centrale pour la prévention de la corruption par le souverain", a-t-elle ajouté.

Concernant ce rapport, Mme Skalli a affirmé "qu'il ne s'agit pas d'un classement établi sur une analyse objective de la corruption, mais d'une simple étude sur la perception de la corruption".

"La liberté au Maroc permet aux gens de parler de ce problème, contrairement à d'autres pays", a-t-elle estimé.

Depuis 1995, l'ONG publie chaque année un indice de perception de la corruption (CPD) classant 180 pays selon l'analyse d'un groupe international d'hommes d'affaires, d'experts et d'universitaires.


Selon ce classement, la Tunisie reste en 62e position, l'Algérie est à la 92e place et la Mauritanie et la Libye occupent respectivement le 115e et 126e rang.


AFP

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