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Les partis de la majorité gouvernementale, qui se sont réunis mercredi 31 mai sous la présidence du chef du gouvernement, ont réaffirmé "le droit à protester pour exprimer des revendications sociales légitimes". 

Dans un communiqué publié à l'issue de cette réunion présidée par Saâd Eddine El Othmani, les partis de la majorité, PJD, RNI, MP, USFP, UC et PPS, estiment que le gouvernement est appelé à "davantage d'interaction positive" avec les revendications des habitants de la province d'Al Hoceima et des autres régions du royaume.

Ils rappellent également "qu'il revient à tous de prémunir la pratique de ce droit contre tout préjudice ou abus, et d’œuvrer à renforcer l'approche basée sur le dialogue et l'écoute des aspirations des citoyens et citoyennes à la liberté, la dignité, la démocratie et à la justice sociale".

Lors de cette réunion, qui s'est déroulée en présence du ministre d'Etat chargé des Droits de l’Homme, Mustapha Ramid, et du ministre de la Justice, Mohamed Aujjar, les partis de la majorité ont renouvelé leur conviction exprimée dans le communiqué du 14 mai de l'urgence d'"accélérer la réalisation des chantiers et projets de développement" prévus dans la région "en faisant preuve de fermeté dans leur mise en œuvre".

Ils se sont également félicités "de l'interaction responsable des forces de sûreté dans toutes leurs composantes avec ces manifestations". Pour rappel, 40 personnes ont été arrêtées depuis le début des manifestations à Al Hoceima, selon le procureur général du roi, une soixantaine selon l'Association marocaine des droits humains (AMDH).

Le 14 mai au soir, les six chefs des partis de la majorité s'étaient réunis sous la présidence du ministre de l'Intérieur, Abdelouafi Laftit, pour évoquer les derniers événements à Al Hoceima. 

Le chef du gouvernement et secrétaire général du PJD, Saâd Eddine El Othmani, avait indiqué à la presse que les revendications sociales de la population "doivent être satisfaites à Al Hoceima comme dans l'ensemble des provinces et des régions qui connaissent un retard dans les chantiers de développement".

Ils avaient, néanmoins, dénoncé "l'instrumentalisation" des manifestants soutenus depuis "l'étranger", estimant que la "ligne rouge" avait été dépassée par certains manifestants ayant des revendications "à caractère séparatiste".

Depuis, la colère continue de gronder à Al Hoceima, mais aussi dans d'autres villes du royaume comme Rabat et Casablanca, où des manifestations de soutien aux habitants du Rif ont été organisées mais rapidement dispersées par la police. 

 

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