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Samedi 12 novembre, l'Union socialiste des forces populaires (USFP) a réuni sa commission administrative.

À l'issue de la rencontre, la commission administrative a délégué au premier secrétaire du parti et au bureau politique la responsabilité de mener les négociations pour la participation au prochain gouvernement. 

Durant la réunion, Driss Lachgar a affirmé que l'USFP "attend une offre concrète du chef du gouvernement, pour voir si elle répond aux ambitions" de son parti, avant de décider ou non de participer au gouvernement, entérinant ainsi la position du "wait and see" qu'il a engagé depuis les élections, tout en réaffirmant son intérêt quant à une éventuelle participation au gouvernement, afin que son parti ne soit pas exclu des négociations qui se trament.

L'USFP est donc le troisième parti politique, après le Parti du progrès et du socialisme (PPS) et l'Istiqlal, à avoir pris une position claire quant à sa participation au gouvernement. Les regards sont désormais braqués sur le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Mouvement populaire (MP) et, dans une moindre mesure, l'Union constitutionnelle (UC).

RNI in, UC out?

Le Mouvement populaire qui, durant toute la période de la campagne électorale, a affirmé qu'il reconduira son alliance avec le PJD, donne des signaux contradictoires. Tantôt intéressé par une participation au gouvernement Benkirane III, tantôt conditionnant celle-ci par la participation du RNI, les multiples volte-face et infléchissements du MP rendent sa position des plus illisibles. Contactés par le HuffPost Maroc, des membres du bureau politique nous renvoient inévitablement au secrétaire général du parti Mohand Laenser, qui a été chargé par le Conseil national du MP de conduire les négociations au nom du parti. Ce dernier demeure injoignable.

Le Rassemblement national des indépendants semble, lui, se diriger vers une participation au gouvernement. Après avoir tenté de sortir de sa condition d'associé minoritaire --il n'a obtenu que 37 sièges durant les législatives-- en s'alliant à l'UC, de manière à former un front de 56 députés, qui ferait du duo RNI-UC la deuxième force de la majorité, loin devant l'Istiqlal et ses 46 députés, le RNI est désormais obligé de sortir de la logique des blocs pour négocier seul son entrée au gouvernement.

Qu'adviendra-t-il alors de l'Union constitutionnelle? Si des sources à l'UC nous affirmaient au lendemain des élections que leur parti souhaite sortir de l'opposition, sa participation au gouvernement est désormais incertaine. Rejoindra-t-il l'opposition ou fournira-t-il un appui parlementaire à la majorité? 

Une coalition de cinq partis?

Contactée par le HuffPost Maroc, une source au secrétariat général du PJD nous informe que le scénario d'une coalition de cinq partis politiques est plus que plausible. Si pour l'instant, aucun calendrier n'a été fixé quant aux prochains rendez-vous entre le chef du gouvernement et les dirigeants des partis politiques, le deuxième round de négociations devrait démarrer, sinon cette semaine, au plus tard après la COP22.

Ces rencontres devraient permettre aux partis politiques d'entrer dans le vif du sujet, et de négocier les conditions d'entrée au gouvernement.

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