Yawatani

Le Maroc est une cible privilégiée du terrorisme islamiste. Cependant, grâce à l’expérience et le professionnalisme des services de sécurité, de dangereux malfrats sont régulièrement neutralisés.

La chambre d’accusation du la Cour d’appel de Rabat poursuit l’examen du dossier de la cellule jihadiste récemment démantelée par le BCIJ (Bureau central d’investigations judiciaires).

Il ressort de la plaidoirie du représentant du parquet, que les membres de cette cellule intitulée « les combattants du Maghreb islamique » ont été en possession d’armes biologiques et bactériologiques qui constituent un danger extrême pour les populations. En effet, d’après l’expertise réalisée dans les laboratoires, le simple fait de toucher ces produits provoquait la paralysie ou la mort.

D’autres produits sont répertoriés dans la catégorie des « Bactéries » dont la propagation constitue un danger mortel et porte atteinte à l’environnement, sachant que l’OMS (l’organisation mondiale de la Santé) avait classé ces bactéries comme étant des armes biologiques et nucléaires.

Le représentant du parquet a indiqué que les neuf prévenus, dont un Français, ingénieur électronicien de son état, avait distribué les rôles afin de recruter des combattants pour Daesh. Le but était d’acheminer des armes et des munitions de Libye et de Mauritanie et d’enregistrer une vidéo de propagande dans les environs de Tantan montrant des membres présentant leur allégeance à Abou Bakr Al Baghdadi.

Les prévenus ont planifié également de mobiliser des Kamikazes, de préparer des véhicules piégés dans le but d’attaquer le Parlement et de mener des actions terroristes à Essaouira, Meknès, Marrakech. Par ailleurs, l’enquête a révélé que les prévenus projetaient de prendre d’assaut quelques prisons afin de libérer des détenus islamistes.

Ils comptaient également s’attaquer à des casernes militaires au Sahara, à Marrakech et à Meknès ainsi qu’au siège de l’OCP, la société des tabacs et d’autres sites touristiques et stratégiques. Le parquet a indiqué que les pièces à conviction mises à la disposition de la justice sont constituées de quatre fusils automatiques d’assaut, de trois pistolets automatiques et de 269 cartouches.

Compte tenu des charges retenues contre les prévenus, le parquet à requis la peine capitale à leur encontre se basant sur la gravité des actes programmés et des armes qu’ils devaient utiliser à cette fin. La cour, poursuivra l’audition des prévenus, avant d’écouter les plaidoiries de la défense.
Rappelons que le BCIJ a démantelé près de 200 cellules terroristes et que sa stratégie d’opérations anticipées a jusqu’ici porté ses fruits. Pourvu que ça dure !

Lesiteinfo.com

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